Les nouveaux chants de Noël sont parfois mélancoliques. Cependant, ils ont l’avantage d’être ce qu’ils sont par les souvenirs que l’on en garde au fil du temps. Ceux qui sont bien à nous. Et ceux partagés par d’autres, comme Metò, au coin de l’année, peu importe que ce soit l’hiver ou le printemps.
Dans le jardin du moi, décembre épouse janvier quand ce dernier exhorte mai de vite revenir. La nature de Basia Bulat est éternelle, plus belle encore que les galeries de Versailles et l’amour de Mcclendon qui s’y promène. De là à le perdre de vue, il n’y a qu’un pas que Danny Starr ne franchira pas. À moins que la promesse de Judy ne se fasse jour et que leur rendez-vous lunaire ait bel et bien lieu.
GwadaGuigz ne perd pas le Nord quand d’autres nagent trop souvent en plein délire. Direction les terres, à nos portes, désormais lointaines. Los Monegros en Espagne… Respirer à pleins poumons pour le dire comme Ni!L. Pour rester vivant et confier ses névroses à l’oubli à l’instar de PapierBruit. Dans le jardin du moi, les flammes crépitent. Quand le vent, dans les branches, coud les musiques de l’intérieur à travers lesquelles Clare Sands voit. Une fois n’est pas coutume : laissons Joe reprendre celle d’Ichon. Elle ne sera pas la seule, autour du sapin ou ailleurs, à laisser sa mémoire glisser dans les yeux de la gamine qu’elle était tout juste hier.