On a peine à y croire, quelques instants seulement. Puis on se laisse étreindre par le désœuvrement. À quoi ça sert de se projeter ? De parler de confiance quand on y répond par des exigences qui ressemblent, à s’y méprendre, à de l’extorsion ? Alors on se tait, un temps seulement. On sort faire un tour en pleine nuit, comme nous y encourage Ara, pour calmer les nerfs autant que faire se peut.
La rage : celle de Sofya Kates n’existe que pour le meilleur. Mais il y a d’autres formes de rage notamment celle qui détruit tout sur son passage, à commencer par son hôte s’il l’intériorise trop longtemps. Dès lors, les éternels adieux d’Hafnia Pop pourraient avoir une autre saveur. Il n’en est rien : on respire un bon coup. Et l’on finit par se perdre dans cette vue imprenable sur la baie de Capri avec Grazzia Giu. Toutes les bonnes choses ont une fin : la trêve s’achève et la rage s’embrase de nouveau. C’est l’heure de reprendre l’attente à défaut de reprendre le cours de notre vie à la manière de Jacob Brown.
On revoit les levers de soleil depuis les dunes. Les balades dont parle Michael Dunstan et qui mènent à la mer. On se dit qu’il faut seulement être encore un peu patient. Encore et encore ; nice perspective Night Talks… Malgré tout, la rage est toujours là, plus intense que jamais. À quoi ça sert cette suffisance assumée, cette ignorance volontaire quant à la vie des autres ? Vous reprendrez bien un Triple Double PT Gang pour la peine ? Non vraiment, y’a un souci dans les rapports « humains ».
Depuis quand une telle incompréhension entre les gens s’interroge Jupiter Flynn ? De quoi en perdre notre latin. Raison de plus pour une bonne piqûre de rappel (sans mauvais esprit of course) offerte par la Maison Delage. Il y en a de l’humain, du vrai, du charnel dans son clip. À défaut de plaire aux annonceurs sur YT, au moins aura-t-il eu le mérite d’avoir été vécu. Se souvenir de ce qu’était notre part d’humanité : voilà donc à quoi ça sert…