On pourrait croire que les liens sauvages sont d’un autre âge. En réalité, il n’en est rien. Et si une part d’entre eux peuvent être espérés, d’autres interrogent. Moon Pilot, aidé de Nola Mann, leur donne une seconde jeunesse. C’était inattendu, et pourtant, c’est encore possible.
Dans le Corail de Caroline Savoie, une voix qui s’égare à travers des millions d’années. Et Au large, Antoine Lacombe qui la guide jusqu’aux jours que nous vivons. L’attraction est totale bien qu’elle rende perplexe Danny Starr. Qu’est-il arrivé à certains hommes pour ainsi se tourner le dos ? Pour ne même plus s’apercevoir qu’ils existent ?
« Vois-moi, écoute-moi car j’ai tant à dire… » Dans les supplications de Morea, on entend aussi son souhait pour le monde : un réveil pour que les liens sauvages soient les plus beaux et non ceux qui ne durent plus. Pour l’heure, Black Mental a besoin de repos tout comme Drea Lake. Un sommeil salvateur pendant que Hallam London conjure la fin des temps. C’est grandiose, c’est vertigineux et qu’importe les faux-pas Sébastien Delage. Il faut bien chuter, parfois, pour apprendre à tisser du lien. Avec les gens, avec soi, histoire que chacun puisse avoir une bonne idée de lui-même à l’instar de Jupiter Flynn. De quoi éviter de tomber dans les pièges tendus. Entre autres, par ceux qui feront tout pour empêcher qu’on se ressemble et qu’on se rassemble.