Adieux au levant, à la maison de l’enfant. Tiny Mess s’y colle avec Timosha pour ouvrir la porte menant à la nouvelle. Celle qu’on n’attendait pas, qu’on n’espérait plus. Et une fois à l’intérieur, le temps s’y écoule différemment, effaçant les colères qui persistaient encore, étouffant les rares espoirs vains qui restaient.
Le choix de ne plus se retourner pour de faux ou pour rien s’impose, à un moment donné. Alors, on regarde autour, devant, en suivant la voix décidée d’Angelica Saed, parce que des larmes qui n’étaient pas les nôtres nous ont fait comprendre que c’était le mieux à faire. Que ce qui nous sourit ne se produit jamais dans le dos. Alors, on transgresse nos codes décennaux, on dit la vérité comme elle est, façon Ra2z. On s’en fout de leur réaction, de la sienne. Ils n’existent déjà plus, même si Bukowski semble vouloir en redemander pour en être totalement convaincu. Pas sûr que ce soit le cas de Lauren Leigh.
Adieux au levant, aux lumières du début du jour. Et bonjour à celles crépusculaires qui immergent le pilote de DMA’s et la campagne autour. Les nuances d’or et de rose se mêlent au bleu profond de la nuit. Rien de plus étrange que le plus naturel : longue vie aussi à Gaz Coombes, en passant. C’est quand nos yeux se ferment qu’on sent CATT nous frôler. C’est quand on les rouvre que le voyage prend tout son sens, qu’on soit au large comme Telemaque, sur nos terres de toujours ou déjà au ciel, tout près de la Lune. Oui, le voyage sera inimaginablement beau Belau. Peu importe, finalement, le temps qu’il durera.