La songwriter Franco-américaine Barbara Forstner révèlera son premier album solo Long Long Gone le 28 novembre 2025. Elle y partage subtilement ses propres vulnérabilités en y abordant l’amitié, l’amour, la famille, ainsi que la beauté fragile et la mélancolie du monde.
Barbara Forstner a pleuré lors de sa toute première scène. Elle n’avait pas encore dix ans. Elle avait interprété le cultissime What’s Up des 4 Non Blondes. Ses larmes ne traduisaient pas la peine. En réalité, elles lui dévoilèrent toute la puissance de la musique et des mots(aux) que l’on peut extérioriser tout en étant entendu. Dès lors, le destin de Barbara était scellé.
Elle s’accapare la guitare que sa mère destinait à ses propres cours. Elle plonge ses petits doigts dans ses cordes, y entremêle ses poésies. Barbotant dans les sonorités de Bob Dylan, Tom Waits, Al Green et Simple Minds, elle se laisse dériver sur les flots. Et ce, jusqu’à d’autres influences qu’elle sera la première dans la famille à faire siennes. Entre autres, Nick Cave, Feist et Big Thief.
Barbara Forstner : from October Baby to her
October Baby, c’est le band qui l’a dévoilée au grand public, notamment à travers l’album Nowhere at all paru en novembre 2024. Mais Barbara en avait encore sous le pied. Après douze années à New-York, elle s’installe à Paris et se lance en solo pour, vendredi prochain, dévoiler le fruit de sa seule quête. Long Long Gone : disparu depuis longtemps, peut-être. Mais ce premier album a justement été pensé pour tout retrouver.
L’amour perdu, les amitiés qui s’érodent, la vie à l’étranger et les rencontres éphémères deviennent ainsi les meilleurs prétextes pour enchanter à nouveau la vie sans chercher à la réécrire. Simplement pour la voir, et l’écouter, telle qu’elle est. Dans ce sens, chaque morceau de l’album a été capté en une seule prise. Cette approche accentue le sens des textes. C’est le cas de ceux écrits pour One Day mis en ligne il y a un mois. La chanson évoque une attente diffuse, à la fois tendre et cruelle. Un désir suspendu entre ouverture et absence.
Barbara Forstner : Instagram | Photo : Remi Sarda
