Elle a sorti le 7 juin un premier EP éponyme grâce auquel elle affirme ses propres perspectives. À l’écriture, à la composition et à l’interprétation, Louise Verneuil partage à nouveau sa sensibilité touchante exposée au grand public il y a déjà sept ans.
Louise Verneuil a toujours eu du mal à chanter les textes des autres. Tant et si bien qu’elle fit enfin le choix d’écrire les siens. Pourtant, c’est notamment sur la chanson de Jean-Louis Aubert, Alter Ego, que les tressaillements subtils de sa voix procurent au public ses premiers émois. C’était en 2012 à l’occasion de la saison une de The Voice dans l’équipe de Louis Bertignac.
Sans doute cette page-là est-elle désormais tournée pour elle. Une chose est sûre : elle fait partie de son évolution personnelle et artistique. Celle qui l’a menée il y a quelques temps à rencontrer le producteur Samy Osta (La Femme, Feu! Chatterton ou Rover). Puis à prendre les devants en usant de sa propre plume pour conter ses aventures et ses travers, sur des mélodies également imaginées par elle.
Louise Verneuil : morsures au creux de sa voix
Dans son EP éponyme paru en juin dernier chez Mercury Music Group, Louise Verneuil parle d’amour, de regrets et de revanche. D’une liberté nouvelle aussi, qui lui permet d’inscrire son identité dans les échos d’un apprentissage musical synonyme avant tout de plaisir. Musicienne autodidacte à l’instar de son père, elle apprend la guitare en l’écoutant jouer. Le piano en écoutant sa sœur.
Tiraillée entre 2019, les années 30 et les années 70, Louise Verneuil manipule le français et l’anglais, la ferveur et la torpeur. Comme elle le confie dans son morceau Le Beau Monde, il semblerait qu’elle voit les choses à l’envers. De quoi supposer son ouverture sur d’autres réalités qui, l’air de rien, lui offre l’opportunité d’outrager celle qu’on aimerait lui imposer. L’impatience nous gagne donc. On a hâte de découvrir ses prochaines découvertes à travers ses futures compositions dévoilant l’insaisissable de ses explorations.
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