Le 25 avril 2025, La Clara Sofia a révélé Lança, un morceau où le samba-rock brésilien glisse vers le disco et la pop alternative, quelque part entre Rita Lee et Ana Frango Elétrico. Entre portugais, groove et poésie, Lança est une déclaration de danse et de désir, une main tendue sur la piste, un appel à s’accorder dans le mouvement.
“Je suis immense, je contiens des multitudes.” Ces mots, La Clara Sofia les emprunte à Walt Whitman. Ils irriguent sa musique qu’elle écrit en portugais et en anglais, et qui se fait l’écho des villes et des vies qu’elle a vécues. Sur scène, la songwriter a pour leitmotiv de faire bouger les corps et les âmes, dans un trio voix-basse-objets percussifs. Le public est enveloppé dans un cocon de pop alternative tissé aux fils du Brésil.
Premier extrait d’un EP (ABRASA) à paraître le 10 octobre prochain, Lança donne le ton d’un projet incandescent, écrit comme un rituel autour du feu. Chaque morceau explore une manière de brûler, d’aimer, de se chercher, de s’offrir ou de se réconcilier.
Lança : le frisson du premier pas, le trouble d’un regard croisé
Sur une ligne de basse joueuse et des percussions enivrantes, La Clara Sofia évoque l’élan de l’approche. En portugais, “lançar a luva” (jeter le gant) signifiait autrefois lancer un défi. Ici, il devient un rituel de séduction. Il s’agit de défier l’autre pour qu’il se laisse aller, pour qu’il s’abandonne à la transe du groove partagé.
Avec sa voix magnétique et sa manière bien à elle de tisser des liens entre les langues et les mondes, La Clara Sofia nous propose une chanson qui fait corps, littéralement. Chaque geste devient prière, et chaque déséquilibre devient grâce.
Lança : une session live envoûtante
La session live inédite de Lança offre une nouvelle vie à la chanson. Captée dans l’atmosphère feutrée du Centre Culturel Irlandais, cette session révèle l’essence même du morceau : une pulsation organique, entre groove minimal et spiritualité terrienne. Aux côtés de La Clara Sofia, on retrouve ses complices de scène et de studio.
D’une part, Lucimara Bispo aux percussions. D’autre part, Nicolas Fleury à la basse. Enfin, la voix chaleureuse de Lucy Miller en chœur. Ensemble, ils livrent une interprétation dépouillée et habitée qui reflète une complicité musicale rare.
La Clara Sofia : Bowery
Extrait exclusif de la session live, Bowery est un hommage vibrant à New York, une ville qui ne dort jamais. Ironiquement, elle a empêché La Clara Sofia de dormir. Inspirée par ses souvenirs nocturnes, entre bibliothèque ouverte 24h/24 et musiciens de rue, cette version live capture l’essence d’un lieu vivant et multiple. Elle mêle soul, hip-hop, rock et poésie urbaine. On y retrouve une progression délicate, des sonorités groovy et jazzy. En outre, une montée finale puissante aux accents gospel. Une déclaration d’amour musicale, captée sur le vif.
La Clara Sofia : Instagram | Sources : Moonlight PR | Photo : Elsa Leydier
