Après avoir sorti deux EPs remarqués (Persona en 2017 et Walking into heaven en 2020) et plus de 150 concerts à travers la France, Edgär dévoile son premier album Secret. Le disque sortira le 1er avril 2022 sur le label Grabuge Records.
Edgär est le duo originaire d’Amiens composé de l’extraverti Antoine et du romantique Ronan. C’est lors d’un concert que ces deux univers entrent en collision. Ils découvrent avec enthousiasme que leurs échanges passionnés sur leurs influences les ramènent, inlassablement, sur les mêmes rivages brumeux de la pop britannique. C’est d’abord la guitare qui permet à ces deux voix de s’apprivoiser et de s’harmoniser sur des morceaux pop entêtants. Quand la voix du romantique s’allie à celle de l’extraverti, seule reste la justesse d’interprétation et une sensibilité assumée.
Persuadés que la singularité de leur projet se trouve au-delà de leurs zones de confort respectives, la guitare se mélange alors, doucement, aux arrangements électro. Air, Alt-J la liste des références musicales est longue. En outre, Edgär, c’est le songwriting de Simon, les harmonies de Garfunkel et la french touch de Phoenix le tout pour annoncer une électro pop élégante.
Secret : un pour plusieurs
Dans Secret, on danse sur de la mélancolie avec le titre Nuit. On chante ses peines passées sur Sable Blanc. On se questionne beaucoup sur soi, sur son avenir. Puis on lâche prise. En réalité, on navigue entre pop, folk et électro. Le duo y évoque des moments de vies, des émotions ou des ressentis. Des choses trop lourdes à garder pour soi et confiées à un ami. Des secrets. C’est le fil rouge de cet album.
Premier extrait, on décolle avec Dictators, un titre électro-pop ravageur. Edgär y oppose la douceur d’un monde intérieur à la violence du monde extérieur. Perdu mais protégé dans son introspection, le duo, révélation de la scène amiénoise, décide de détourner le regard du monde réel pour ne pas voir qu’il brûle. Un morceau aussi violent que dansant. Dans le clip éponyme, le duo se change en peluche géante. Il danse sur les vestiges du passé pour illustrer cette dualité. Edgär n’a pas changé la face du monde, mais pendant 3 minutes et 40 secondes, il nous a permis de nous évader. Edgär y suggère le rêve comme dernier refuge aux agitations de la vie devenue trop étouffante. Une chanson comme pour extérioriser chaque raz-de-marée émotionnel.
Edgär : Instagram | Sources : Agence Attitude | Photo : Marie Bezille