Retrouvez dès lundi en DVD et Blu-ray le film évènement réalisé par Christopher Nolan et sorti en juillet dans les salles : Dunkerque.
Dans les rues de Dunkerque, plusieurs langues se confondent. Le bruit sourd des bombes tout autour accompagne le claquement de chacun des pas des soldats tentant de rallier la plage. Avec, à chaque coin de rue, une chance de rester en vie, une autre de succomber. Les balles sifflent puis traversent les murs, les fenêtres et les corps. Les yeux veulent se tourner vers le ciel pour une ultime prière. Avant d’y rester. Avant de trouver son chemin jusqu’à la mer.
Une course folle jusqu’au dernier barrage de rue tenu par les forces françaises pour couvrir le départ imminent des Anglais. Pour assurer le retour au pays d’un maximum d’entre eux. Pour sauver l’Angleterre du joug de la haine et gagner la guerre.
Dunkerque : ressentir l’Histoire
Si Dunkerque est un film historique retraçant une bataille décisive de la seconde guerre mondiale, il est également un long-métrage sachant également pénétrer les consciences. Christopher Nolan réussit en effet à connecter ce champ de bataille grandeur nature à la nature émotionnelle de l’âme humaine.
Résultat : chaque espoir et chaque abandon secrètement ressentis par les personnages renvoient le spectateur aux siens. Ils interrogent et le questionnent quant à ses propres perspectives : qu’aurait-il fait à leur place ? Aurait-il été aussi courageux que celui-ci, plus lâche que celui-là ?
Guerre éclair… intérieure
La bataille de Dunkerque débuta le 20 mai 1940 pour s’achever le 3 juin. Le Blitzkrieg mené par les forces d’Hitler eut raison des troupes alliées et fit des dizaines de milliers de morts et de prisonniers. Néanmoins, les soldats britanniques purent être évacués dans leur grande majorité, notamment grâce à la témérité des troupes françaises, de la Royal Navy et de la Royal Air Force. Ils rejoignirent leur pays qui, sans eux, aurait sans doute pu être envahi pour l’armée allemande.
Si Christopher Nolan a su capter et retranscrire tous les pans de cette victoire stratégique, il a également su humaniser la fragilité de l’instinct de survie de chaque homme. Un instinct capable de lui faire faire le meilleur comme le pire, en une fraction de seconde. Une parcelle temporelle infime somme toute, capable de changer le cours d’un conflit mondial. Jusqu’à l’inverser.