Il se produisait vendredi dernier à Bordeaux, à quelques jours de la fin de sa saison 2016 riche en émotions et des festivités de Noël. L’occasion pour Gavin James d’interpréter ses nouvelles compositions tirées de son dernier EP sorti fin novembre, Winter Songs. Entre contes de fées revisités et poudreuse tombant sur le bout du nez, il y livre un moment apaisé à vivre ensemble au coin du feu.
Il n’a que 25 ans et pourtant, Gavin James tutoie déjà les étoiles. Depuis 2013, année durant laquelle il se fit remarquer pour la première fois en remportant le prix de la chanson de l’année avec son titre Say Hello, l’Irlandais originaire de Dublin a fait du chemin et étreint son destin, notamment, en signant chez Sony et Capitol Records en 2015. Multipliant les prix, les apparitions télé et les premières parties d’exception, Gavin James s’inscrit dans un genre musical folk alliant mélancolie, amours perdues, ruptures et engagement. Ed Sheeran le prend sous son aile et partage avec lui son concert au Croke Park Stadium de Dublin. Parallèlement, Gavin James sort son premier album Live At Whelans, duquel découlera naturellement son premier album studio Bitter Pill, sorti mondialement cette année en mars.
Si le titre album parle d’une relation amoureuse ayant mal tourné, si la confrontation des sentiments et la fragilité humaine sont au cœur du cheminement artistique de Gavin James, celui-ci évoque également son passé avec pudeur mais non sans volonté de dénoncer les excès de violence gratuite, comme dans son titre 22, évoquant les douleurs de l’ado de 15 ans qu’il fut, désarmé face à ceux qui le harcelaient au quotidien dans son lycée.
Parler de Noël autrement
Avec Winter Songs, Gavin James offre une alternative aux chants traditionnels et aux albums marketés. Il livre des compositions pensées dans l’intimité de chaque famille réunie pour Noël. Aux sempiternelles discussions sans lendemain et aux règlements de compte autour de la bûche, Gavin James préfère initier une magie. L’une de celles qui peut raviver la flamme et renforcer les liens.
On perçoit dans les accords de guitare de Fairytale of New York son impatience de retrouver les siens. Les autres morceaux suivent son retour au bercail et l’excitation qu’il engendre, comme dans la dynamique exprimée dans Driving Home For Christmas. Ils incarnent aussi son recueillement sur les bords de cette River, une fois le repas terminé. Puis les souvenirs des voyages aux quatre coins du globe, de Singapour aux États-Unis en passant bien sûr par l’Europe, et cette connexion ne lâchant plus Gavin James : celle avec son public.
Gavin James : Have yourself a Merry Little Christmas
Voilà résumer en quelques mots toute l’élégance de l’artiste dans cet hommage à celles et ceux qui le portent. À ceux également pour lesquels Gavin James s’engage en usant de sa nouvelle notoriétéavec une simplicité touchante et sincère. Il s’engage déjà dans le programme de lutte contre le harcèlement à l’école. Celui-ci fait partie du Prix Diana lancé en 1999. Il distingue les initiatives menées par les enfants du monde entier pour le rendre meilleur.
En parallèle, Gavin James a publié hier un post sur ses réseaux. Et ce, afin de lancer un compte à rebours jusqu’à Noël. Objectif : promouvoir l’action du Down Syndrom Center militant en faveur de la recherche, de la prévention, et de l’accompagnement des personnes atteintes de trisomie. Et plus particulièrement les enfants. L’ensemble des recettes générées par l’EP Winter Songs sera reversé à cette œuvre.
Gavin James : site officiel.