Les esprits vagabondent plus que jamais. Ils s’envolent vers ces temps en famille, en amour, en partage, vécus librement ensemble. Pas plus tard que l’année dernière. La tête hantée par les grands espaces, le grand air et les grandes traversées, Ossayol nous ramène à ce que nous étions loin d’imaginer. À cette nécessité, aussi, que nous revivions à nouveau.
J’ai dans la tête une chanson d’amour chantée par Jimmy Knows. Une mélodie qui parle de ceux que j’ai aimés, de ceux que j’aime et de ceux, aussi, que j’aimerai un jour. Mais lorsque je me promène, la réalité dépeinte par Full Moon Little House me rattrape. Black Mirror : un nom de série à succès, devenant un quotidien sidérant en quelques mois seulement. La face obscure de l’autre a la voix d’un accordéon de Brake The Clock. Elle s’habille d’un masque, d’opinions déconnectées de la connaissance. De surenchères et de scénarios pensés. Dès lors, les friandises d’hier se changent en hantises de l’Avent.
Ne plus jamais retomber : d’accord Nicolas Ly, mais comment ? Alors qu’obsessions et tourments permanents se confondent, Jordan Olympus se languit. D’elle, d’eux, de sa ville, de ses rues. Laura Lovero invoque un lâcher-prise salutaire. « Avançons loin de ces tarés » pour continuer de rêver, de respirer à pleins poumons sans se cacher. Le vent nous portera, sans plus craindre la route ni ses aléas. Le vent l’emportera, incarné cette fois par Michael Dunstan. Il fera renaître les liens, soufflera sur le m-è-aî-tre qui nous sépare. Il réunira le jour et la nuit au cœur de Cosmopolis. And kiss will be the first thing I will do. Sous le sapin, dans les forêts de Sylvestre et dans le jardin de Malcom Agitateur.