À l’horizon, les sommets alpins enneigés baignés de lumière. Tout près, un “si” continu qui interpelle. Dans l’attente d’un retour au calme, de quelqu’un vibrant tout comme nous. Au-delà de l’horizon ou tout près. Se lover dans les bras de Bayuk et d’Andreas Vey pour y recroiser un road movie qui ne nous quitta jamais. Qui est pour bientôt.
L’incantation de Das mörtal vous y projette déjà. Au-delà de l’horizon ou tout près, les espoirs se lèvent pour lutter contre les faux. L’heure est à l’embardée, quitte à faire demi-tour. Dans la nuit interminable, Pyn et Matteo dévorent les kilomètres. Derrière eux, ils laissent tomber en poussière un monde perdu d’avance. Le vent attise les dernières braises des âmes en peine. Dehors, les gamins de Dear Criminals ferment les yeux et retiennent leur souffle. S’il s’agit de se perdre, autant le faire sans l’aide de personne.
Au-delà de l’horizon ou tout près, prenez garde à votre voix intérieure. Quand les satires de Laird répondent aux rimes de Parson Jones et de Just Jack, c’est que l’issue est toujours plus proche. C’est ce moment qu’Alexis Mahal choisit pour séduire la lumière. Une nouvelle tentative parmi tant d’autres, à l’instar de celle de The Curves, pour conjurer le sort. Pour mettre en pause, façon Sabrina Bellaouel, une succession d’événements sans queue ni tête. Et finalement, “entendre l’amour muer […], s’aimer comme je le devrais”, dixit Matcha et Tando.