Une porte dans un infini sauvage qui s’ouvre sur les espaces intérieurs. Ceux d’un moi qu’on aurait fait taire. Qui se serait perdu dans les louanges à Synth Mary, portées par Miles Oliver.
Une fois le seuil franchi, difficile de le dissimuler. Les beaux mensonges susurrés par The Slow Show répondent aux échos marins immuables de Sollayr. Flux et reflux accompagnent des souvenirs qui font sourire. Ils sont déjà loin. L’esprit a embarqué à bord d’un trois-mâts en partance pour ailleurs. Pour un air qui concrétise la libération. Le cadre : une fiesta façon Baja Frequencia. Puis celui d’une échappée nocturne qui donne lieu à une vente aux enchères improvisée. Buy my Soul exhorte Giulian Charles. Il est l’heure de remettre les compteurs à zéro.
Chanceux celles et ceux capables d’étreindre ce qu’ils avaient toujours été. Safe as Houses ne s’y trompe pas. Aux autres les longues promenades en surface pointées par Jelly Jelly Fire. Les longs silences de Two Faces qui n’auront pas de fin. Les espaces intérieurs de l’Éternel voyageur sont multidimensionnels. Sans véritables limites, comme l’expose La Pince Monseigneur. Vers le haut, dans le sang, ils se ressentent au présent et continuellement. Sarasara ne le sait que trop bien.