Il a ses raisons que la raison ignore. C’est ce qu’on a coutume de dire. Et quand on ne l’écoute plus, on finit par vivre ce qu’on ne voulait pas connaître. Un soupçon d’ignorance se transforme en un autre de manigance. C’est alors que l’on s’aperçoit que le cœur triche. My Cheating Heart, ô My Dear One… À l’instar de celui de Love Fame Tragedy, l’ex-chanteur de The Wombats, il berne celle et celui qui nous font face. Il trompe celle et celui que nous sommes.
Qu’elle est belle la création qui ne dit mot… Son consentement nous passe à 3000 au-dessus de la tête. Il faut dire qu’à force de jouer sa grande timide, elle finit par se perdre. Sur la piste de danse des 2PanHeads ou à un coin de rue, elle pense puis repense à ce qu’elle pourrait initier. Presque d’un claquement de doigts. Bien au-delà de son nouveau statut d’esclave. Bondissant sur des bribes du passé à la façon de Remington Super 60, elle voudrait à présent tenter le saut de l’ange. Comme pour changer l’intérêt du vide et suivre les battements de Théophile.
Le cœur triche et la création se tait encore. Ce n’est pas faute pour Lingua Nada d’avoir voulu montrer l’exemple. Laisser la folie refaire surface : sans doute un peu de recul aiderait. Contempler l’inondation d’un champ en jachère en compagnie de Caracol assis juste à côté. Voir enfin les eaux se disperser pour refaire surface. La lueur Jaune annonce une nouvelle journée. Au réveil, entendez-le repartir de plus belle. Le cœur triche mais jamais éternellement. Hendrix Harris forme un compte à rebours inédit. Désormais, si quelque chose ne tourne pas rond, c’est que Jacques Gaines ne se sera pas trompé. Car la création sera à nouveau sur les bons rails pour se connecter à nouveau à ce qui fait du cœur sa vérité. Fin. Générique. Bande originale Télépopmusik… La suite au prochain début.