Déjà au lit ? Couche-tard ? Insomniaque ? Lève-tôt ? La relation au sommeil de notre société n’a jamais été si particulière. Objet de grandes angoisses pour certains, amoureux secret pour d’autres, il répare et nous recèle tout entier. Jusqu’à ces nuits où il nous révèle à nous-mêmes grâce à ces rêves repères qui nous recentrent et nous rassurent. Les derniers vécus par Tami Neilson ont mené cette dernière au-delà des étoiles.
Dans les rêves repères, point de regret à la sauce Ulrich Forman. Au contraire, une confrontation nécessaire que le jour a toujours rejetée mais qui, à la belle étoile de Trip for Léon, prend vie pour nous la redonner. Meri, ô Meri… On ne te dit pas de les attendre inlassablement. En réalité, on te dit juste de patienter. Tu es tout dedans dixit The Willow Soul : ce serait dommage de vouloir accélérer la cadence inutilement et de tout gâcher.
Les rêves repères, c’est le littoral de Monte Duma qu’on n’oublie jamais. C’est le gosse qu’on a toujours été qui apprend à dire oui et à dire non. Ce sont des songes en clair-obscur où l’on rit, chante, parle, pleure et explique ce qui nous anime et ce que l’on veut oublier. Exit les courses effrénées, les gagnants et les perdants. Suivant la trame du Caméléon, les rêves repères se présentent à ceux qui sont prêts à en faire pleinement l’expérience. À ceux qui, comme Kyrill, ont cessé de se cacher derrière leurs si tendres mensonges. D’Aprile à septembre, toute l’année, tous les jours. Simplement pour se retrouver et se laisser bercer à l’instar de Silk Skin Lovers. Dans les bras d’un sommeil qui avaient toujours été les leurs.