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MOODLIST #70 | Des destins qui se croisent

Il y a des destins qui se croisent à l’extérieur et d’autres à l’intérieur de soi. Si les premiers sont plus visibles que les seconds, c’est sans doute parce qu’on a plus coutume de les regarder que de prendre le temps de voir ce qu’il y a en soi. Mais ce temps-là, certains malgré tout finissent par s’en donner le droit, à l’image de Cinnamon Hepburn. Et le résultat est de toute beauté.

Dans la mélancolie saisissante enveloppant la rencontre de Joseph Carré avec La fin du monde, on perçoit les regrets de l’homme qui se souvient de ce que fut sa famille. Dans celle de Bromsen, ceux des rêveurs qui peinent à composer avec l’absence de leurs idoles. Dès lors, autant rester encore un peu dans ces musiques du passé qui nous inspirent encore aujourd’hui, à l’instar de March Mallow. Avant de revenir, à la façon de Mehdi Ferras, en chevauchant notre liberté.

Sous les stroboscopes de Fleur de peau, les destins qui se croisent ne se quittent finalement plus. Ils dansent, ils se sourient. Ils se respectent, ils rendent hommage comme le font les Shriving Drawers et se perdent volontairement dans la nuit en compagnie de Phytocene. Avant qu’Izzi Stone n’esquisse un dernier clin d’œil à l’autre. Avant de repartir sur les routes d’écume, ensemble, dans les voix d’Ella Fall.

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