Elle est Belle la rencontre de Martin Costaz avec lui-même. Elle est saine, la rencontre avec l’autre quand on en a pris le temps. Il s’agit seulement de ne pas l’oublier.
Quand Tusks et Dévore font le bilan, c’est que l’heure a sonné pour se remettre en route vers de nouveaux territoires inconnus. À la façon de Backeons, on laisse partir ceux qui n’étaient pas si inspirés de rester à nos côtés. Puis on s’active pour bouger, et bousculer au passage les codes que l’on croyait gravés dans le marbre. Minez, dissolvez, mélangez, secouez : la destination demeure la même, elle est propre à chacun. Seule change la manière d’y parvenir : Jon Muq et d’autres le savent déjà.
Envolée Ailleurs, Joe Bel devient le reflet de Karin Ann. Et dans le rétro, Amelie Lucille ne se fait pas prier. Regardez-la, voyez-les, ces êtres nés pour se croiser, se mixer et s’aimer, dans le respect de leurs différences singulières, ainsi que de leurs devoirs à l’égard d’une société toute entière. De quoi conférer à tout lieu un peu étroit, trop étriqué même, des airs de véritable Palace, où les murs, les sols et les plafonds ne forment plus l’espace. Où les volutes des élans amoureux de The Lovelines invitent ces escapades qui colorent intensément l’existence.
