L’été s’évapore dans l’effervescence d’une rentrée à présent achevée. L’été s’en va dans les limbes de la mémoire, attendant comme tous les autres d’être à nouveau visité. Bien plus qu’une saison. Au-delà de la plage et d’une douce oisiveté, l’été poursuit son œuvre. Tandis que les températures flirtent avec zéro, il compose une farandole de souvenirs tenaces. L’été nous manque. Alors, plutôt que d’attendre docilement son retour, le chanter à la manière de The Wash pour qu’il ne nous quitte jamais.
Comme si l’éternité d’un été était dictée par une loi. L’une de celles que Simon D James décrit lui-même dans Written by Rules. Une loi qui épouserait toutes les autres plus que de les supplanter. Beep It : soyez à l’heure au rendez-vous ! Au Black Garden, Kiara Jones vous attend. Elle y diffuse déjà les parfums du temps. D’hier à Today, suivre ensuite les empreintes laissées par Marble Arch pour se frayer un chemin vers une fête organisée à l’arraché.
Vámono ! Telle une supplique, les rythmes de Buscabulla invitent à se rassembler. À oublier ces nuits folles où l’on ne danse plus. Pablo Alfaya ne s’y trompe guère : l’indécence portée par Mottron n’est pas là où on l’attend. L’éternité d’un été insinue son cours quitte à ce qu’on s’y noie. Et quand Telegraph le personnifie, c’est Monica Mussungo qui lui répond. À deux pas du précipice, l’esprit de son Monsieur Shwill lui fait pousser des ailes. Sauter, s’envoler, vers ces territoires qui ne furent jamais oubliés. Sur une plage abandonnée, dans une maison de famille sur une île ou voisine des châteaux en Espagne. L’éternité d’un été, celle de liens et d’instants trop fugaces que l’on a tant aimés.