AM Higgins sortira son premier album solo, Hymning, le 5 novembre 2021. Et on avait hâte de vous en parler ! Cette songwriter américaine a rallié l’Hexagone pour s’ouvrir à la nature aveyronnaise jusqu’à se laisser inspirer par elle. Le résultat est vraiment prometteur.
Dans la mémoire d’Annie Meredith Higgins, aka AM Higgins, cette existence trépidante dans les rues de Chicago qu’elle vivait il y a quelques temps encore avant de s’installer en France. Et plus précisément, à Najac, dans l’ouest de l’Aveyron. Aujourd’hui, il y expérimente un autre quotidien ainsi qu’une nouvelle approche musicale. C’est ce qu’on note à l’écoute de son premier album solo, Hymning, à paraître vendredi 5 novembre 2021.
Auteure, compositrice et interprète, l’Américaine s’épanouit à travers des sonorités pop-folk aériennes et authentiques. Sa voix rappelle, à s’y méprendre, celle de Sharleen Spiteri du groupe Texas. Et ce, dès les premières mesures de son single All the Stars Are Out en première plage. Un morceau dédié à cette tristesse que l’on peut éprouver en toute circonstance, y compris lorsqu’on baigne dans le plus bel environnement qui soit.
AM Higgins : histoires naturelles
Mixé et produit par Casey Foubert, qui collabora par le passé avec Sufjan Stevens et The Shins, l’album Hymning donne l’opportunité à AM Higgins de partager ses introspections nées dans les collines et les forêts de l’Aveyron. Entre nostalgie, mélancolie et espoirs lumineux, elle y découvre le secret des saisons et le chante dans Ode. Elle admire le pouvoir immuable de la nature et ses nombreuses évocations à la création dans le titre Anchors, déjà paru en single le 17 septembre dernier.
Par ses promenades en solitaire, AM Higgins découvre autrement les mots des poètes qui l’inspirent depuis longtemps. À l’instar du poète français Thomas Merton et de la poétesse américaine Mary Oliver. « Rappelle-toi que si un rien fait souffrir, un rien aussi fait plaisir… » écrivait le premier. « Ce n’est pas le poids de ce que tu portes mais la manière dont tu le portes », avançait la seconde. Ces deux citations sont tout autant à l’image du premier album signé AM Higgins que les reflets de son intériorité dévoilée dans Hymning. Une invitation, aussi, à s’égarer dans les couloirs de notre temps tout en ne tenant plus compte de son cours.
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