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Blixie Perestroika | Never Too Late

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Blixie Perestroika ne se dévoile pas encore sur le web et ailleurs, hormis à travers son premier album Ambition is Low à paraître vendredi 9 septembre 2022. On y découvre une songwriter énigmatique qui ne manque pas de verve ni d’engagement.

Auteure, compositrice, interprète et réalisatrice, Blixie Perestroika est née à Londres. Elle met également en avant ses origines écossaises. On sait qu’elle a pas mal bourlingué notamment aux États-Unis. Elle a eu plusieurs vies à l’université, dans l’armée, au cinéma. Elle a même participé au sauvetage d’animaux. Après une mauvaise rencontre, elle quitte Los Angeles pour revenir en Europe. Elle s’installe à la campagne dans une ruine qu’elle retape. Histoire de laisser derrière elle les démons du passé.

Elle profite des différents confinements afin de s’emparer de son projet musical. Pour ce faire, elle s’imprègne du cadre médiéval de son nouveau lieu de vie. En parallèle, elle tire les leçons de son passé. Ainsi, Ambition is Low, son premier album à paraître vendredi, est présenté comme « un appel à la responsabilité, un cri dans le noir et une confession à l’aube ». Vaste programme qui s’appuie sur des sonorités pop rock exacerbées. Ces dernières rappellent les univers de Depeche Mode, The Smashing Pumpkins, Muse et Nine Inch Nails.

Blixie Perestroika : « need to make sense of it all »

Blixie Perestroika a réalisé Ambitions is Low avec deux de ses compagnons de route les plus fidèles. En l’occurrence, le producteur américain Jack Dawe et le coproducteur anglais Morgan Corbeau. Il est tout autant un hommage aux héros de Blixie (Primo Levi et Ian Curtis entre autres) qu’un acte de revendication. « Je crois que vous devriez apprendre qui je suis » confie-t-elle dès la première plage dans Light The Lamps. Un appel à la connaissance d’elle-même ainsi qu’à la connaissance tout court. Celui-ci a le mérite de glaner les premiers indices de sa démarche créative.

« Bien que nous ayons été avertis » (Bend), les usines à rêves fonctionnent toujours à plein régime. Et si le grand amour s’évapore (My North), ce n’est rien face aux échecs que l’on doit à l’arrogance des élites et au déploiement de leurs Industrial War Machines. « Quelle liberté est mienne à l’ère des tanks » s’interroge Blixie dans Blacker Than Ever. Dans ses perspectives pouvant être perçues comme sombres et obscures par certains, elle met le vice sous les verrous et en conserve précieusement la clé (Everything or Nothing). Il n’est jamais trop tard pour bien faire.


Blixie Perestroika : site officiel

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