Geoffroy Sauvé est Geoffroy tout court. Il revient mercredi 19 janvier 2022 avec son nouvel opus Live Slow Die Wise. Un mini-LP qui lui permet de partager, entre autres, sa propre approche de la vie.
À Geoffroy, il ne faut pas la faire. L’auteur, compositeur et interprète québécois est loin d’être un novice. D’une part, dans la jungle de l’industrie musicale. D’autre part, en matière d’écriture et de composition musicale. En effet, avant d’être un artiste à part entière, il avait étudié et obtenu une maîtrise en gestion de la musique au Berklee College of Music de Valence. Avant d’intégrer le département musique de Shutterstock et le label Analekta.
Depuis, Geoffroy s’est fait un nom comme on dit. Il a mené sa barque, méticuleusement, tranquillement et sûrement. Son idée consistait à mesurer les risques en jouant sur plusieurs tableaux à la fois. Histoire de ne pas être pris au dépourvu si sa proposition musicale ne plaisait pas. C’est ainsi qu’il participe en 2014 au programme TV La voix. Puis il sort Coastline, un premier album intégrant notamment le titre aux six millions d’écoutes sur Spotify, Sleeping On My Own. Le voilà lancé, conscient plus que jamais d’être à la tête d’un univers musical écouté et apprécié.
Live Slow Die Wise : un rengaine et un art de vivre
Les concerts s’enchaînent jusqu’à la crise. Les restrictions se multiplient. Mais loin de l’endormir, elles incitent Geoffroy à concevoir ces nouveaux titres. Ce sont eux que l’on découvre dans Live Slow Die Wise, un sept titres mêlant un songwriting essentiel à un décor pop-folk sensible. Produit par le non moins reconnu Louis-Jean Cormier, il reflète les grandes influences musicales et philosophiques de Geoffroy, de Ry Cooder, Paul Simon et Jeff Buckley à Alan Watts et Ralph Waldo Emerson.
En parallèle, Live Slow Die Wise incarne la conception authentique que son auteur a de la vie. « Il s’agit de prendre le temps de vivre librement et consciemment« , explique Geoffroy. « Il s’agit aussi de rester ouvert et d’embrasser l’éphémère et la fragilité de la vie. » Une perspective qui s’oppose à ces volontés de contrôle total tout comme à ces désirs exacerbés du tout sécuritaire qui s’expriment toujours plus intensément dans le monde ces derniers mois. « With time, we’ll get over » : même si, pour le moment, ce Cold World fait froid dans le dos, nul doute que nous conservions l’envie de croire en l’autre à l’instar de Geoffroy.
Geoffroy : site officiel | Photo : Alex Dozois