Robin Pagès est Guero. Il est aussi fantasme, nostalgie des 80’s, énergie et détermination. Guero a sorti le 10 mai 2019 son premier EP en solo Orgue. Haute voltige assurée.
Ses révoltes vocales successives dans son premier EP Orgue, paru la semaine dernière, savent déjà irradier le cœur des foules. Robin Pagès, le bon, se présente depuis quelques mois sous le nom de Guero. Cet auteur, compositeur et interprète parisien va-t-en-guerre est le partisan d’une force musicale pour la réconciliation des époques, des genres et des sensibilités.
Sa poigne puise sa rudesse dans les sons stridents introduisant One en première plage. L’approche électro-rock du titre annonce la couleur. Accrochez-vous : si la montée semble interminable, les ressources de Guero sont inépuisables. Quant à l’atterrissage, disons qu’on se garderait bien de l’espérer, tant ce voyage à travers ses premières étoiles enchante nos petites âmes blessées.
L’aube d’un crépuscule solaire
Alors Guero décida de ne point citer ses influences. Et c’est tant mieux, même si dans ses mélanges vaporeux enivrants, on réussit à déceler la fougue indomptable d’un Fyfe. La fébrilité d’un Morten Harket. Tout autant d’ailleurs que l’élégance plurielle d’un Jean-Benoît Dunckel et d’un Nicolas Godin.
Passé ce short name dropping, l’idée est surtout de se laisser glisser, de se laisser prendre. Au jeu, aux jongles temporelles, aux esquisses équivoques. Y W S I, comme pour “You Will See Inside”, pour un tour de carrousel nous menant jusqu’aux rives de sa mer intime. Jusqu’aux Hopes de Guero qui, rêvons-le, pourraient un jour s’unir aux nôtres.
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