L’auteure, compositrice et interprète polonaise Hania Rani revient avec son deuxième opus Home. Un album qui dévoile une sensibilité extraordinaire outrepassant la technique instrumentale. Il sortira en version digitale le 29 mai et en version physique le 3 juillet.
Hania Rani a la piano dans la peau. Elle confie elle-même à qui veut bien l’entendre qu’elle se destinait au départ à l’une de ces carrières très académiques. Comme on les aime notamment en Pologne, le pays de Chopin. Mais aussi celui d’une divine symphonie imaginée par Hania Rani. Il lui aura fallu plusieurs années pour se faire à l’idée d’un chemin hors des sentiers battus par la tradition. Ainsi, la femme ne baissa pas les bras face à la misogynie quand l’artiste poursuivait l’écriture de ses gammes et de ses histoires.
C’est dans ce contexte que paraît Esja le 5 avril 2019. Un premier album mêlant une retenue et une puissance harmonique servant tout à la fois une émancipation, un renouveau, un sacerdoce. Si l’envie d’éclore était inconsciente, le succès est bien réel. Portée aux nues par toute la presse polonaise, cette confession en dix plages d’Hania Rani traverse les frontières. En parallèle, l’artiste compose la BO du film I Never Cry réalisé par Piotr Domalewski (Silent Night) et celle de la pièce de théâtre Nora mise en scène par Michal Zdunik.
Hania Rani : à fleur de peau où que vous soyez
En moins de deux ans, Hania Rani s’est fait un nom. Son quotidien est rythmé par ses voyages permanents entre Varsovie et Berlin. Mais aussi entre sa tête, son cœur et son désir. Dans Home, son second album, elle axe justement sa réflexion sur les chemins parcourus, les paysages croisés et les expériences vécues par chacun. Pour elle aussi, c’est bel et bien tout ce que nous sommes capables de voir, d’entendre et de vivre qui est le plus essentiel. Plus que la destination elle-même.
Au-delà, l’idée est aussi de pouvoir se sentir à nouveau, dans toute la complexité et la fragilité qui définissent l’être. Lorsqu’il va à droite, à gauche, voire, lorsqu’il ne sait plus où aller. Trouver un chez soi partout, dans son propre imaginaire. Dans ce départ et les échos qu’il fait naître à l’intérieur (Leaving). Dans cette intériorité grâce à laquelle on s’étonne de se retrouver (Home). I’ll Never Find Your Soul : se rendre à l’évidence avant le grand Come Back Home ? Ou l’envie secrète de pouvoir revenir, de s’en laisser l’opportunité ?
Hania Rani : Site officiel