Le songwriter Max Vanderwolf a délaissé ses activités de programmateur et de producteur émérite. Objectif : se remettre en selle en tant qu’artiste à part entière. C’est chose faite avec 12 Little Killers, son nouvel album qui sort aujourd’hui chez Another Record Label.
Max Vanderwolf est né à New-York. Ses frasques les plus mémorables au pays de l’oncle Sam, c’est au sein du groupe rock psyché Naked Sun qu’il les réalise. Ceci dit, son label du moment, Noise International, finit par fermer boutique. Le groupe se dissout de lui-même quelques temps plus tard.
Après avoir traversé l’Atlantique, Max Vanderwolf devient le vocaliste du groupe psyché londonien Last Man Standing. Plus tard, il se fait appelé Glenn Max lorsqu’il change de voie pour la programmation musicale et la production de concerts. On le retrouve par exemple à la supervision du Royal Festival Hall et à la production du Meltdown Festival. C’est à cette époque qu’il collabore, entre autres, avec David Bowie et Patti Smith.
Max Vanderwolf : de retour chez soi
Max Vanderwolf a enregistré plus d’une dizaine d’albums sous son nom dans les différents groupes auquel il a participé. Bien sûr, celui-ci n’intègre pas tous ces autres opus qui sont restés confidentiels. Et c’est justement ce qu’il souhaitait conjurer en réalisant 12 Little Killers. Ainsi, il a profité de la crise récente et des confinements répétés pour produire de nouveau ses morceaux. « J’ai eu tout cet espace et une explosion de productivité. Et je me sentais aussi un peu rétrospectif, alors maintenant, il est temps pour cette musique de se montrer au monde. »
12 Little Killers se dévoile à la manière d’une fenêtre ouverte sur un autre temps. Rock, folk et blues donnent aux notes des couleurs d’hier qui ne cherchent pas à être autre chose. On se promène dans I Am Not A Mountain, on se déchaîne sur If This Is Love (Please Make It Stop). On se laisse envelopper par des éclats de deux, et de tous, dans Glisten. Enfin, on se laisse porter par une dernière chanson d’amour un peu vintage mais qui ne vieillira jamais.
Max Vanderwolf : Facebook | Photo : SIN BOZKURT
