Un an et demi après la sortie de son premier EP L’aube, Piedbois a fait du chemin. Il a partagé le 12 novembre dernier un nouveau single en hommage à La nuit. Entre péripéties nocturnes et chanson française amoureuse.
Il s’en est passé des choses depuis Sciences Po Lille. Après plusieurs années passées dans la publicité, Pascal Piedbois a finalement décidé de retourner sa veste. Ou plutôt, de la remettre à l’endroit. C’est ainsi qu’il a retrouvé sa madeleine de Proust. En l’occurrence, la musique, dont il fit la connaissance alors qu’il n’avait que sept ans. C’était à la Schola Cantorum à Paris au clavier d’un piano classique. Entre apprentissage et découvertes, l’enfant se familiarise aux harmonies.
Aujourd’hui, ce scorpion ascendant poète se fait appeler Piedbois tout court. Et si la route est encore sinueuse, celui-ci ne chancelle pas lorsqu’il s’agit de se mettre à nu. L’expression sentimentale façon Piedbois se concrétise à travers les éléments, La mer, mais aussi le temps. Celui d’une journée, L’aube. D’un rêve, de plusieurs et de La nuit. Une belle indomptable en noir dans laquelle il s’égare à moitié éveillé. Elle annonce la sortie d’un nouvel EP au printemps 2020.
Piedbois : La nuit je mens… ou pas
La nuit devient pour Piedbois un espace dimensionnel où les songes remplissent leur fonction première. Celle de développement de souvenirs qui l’invitent à nouveau à parcourir les dunes d’un corps inoubliable. De ses mains qui se posent en caresses sur les fesses d’une passion qui aurait pu être faite pour durer. L’une de celles qui fait du sommeil un accessoire. Ce sommeil qu’on aimerait effacer pour ressentir encore et encore. Intensément. Immuablement.
Le 7 décembre dernier, La nuit permit à Piedbois de se joindre au cercle fermé des « exceptions françaises » sélectionnées par Spotify. Aux côtés de Clara Luciani, de Pomme, de Philippe Katerine et de Cléa Vincent, Piedbois profite désormais de la douce chaleur procurée par ses mots. Ils finissent par atteindre leur cible pour se diffuser au plus grand nombre. À l’instar de Bashung, Piedbois opte pour la perspective d’une vérité transgressant les non-dits de l’homme. Planer, rêver, aimer : le programme qu’il annonce promet d’autres jolies surprises.