Depuis la sortie de son premier EP Now & Then fin 2016, Mikael Bitzarakis ne cesse d’étonner par sa sensibilité singulière. Vendredi 4 février 2022, il ouvrira un nouveau chapitre de Plàsi, son projet musical indie folk, avec la sortie de son nouvel album Foreign Sea.
Mikael Bitzarakis est né en Crète à Héraklion. Il s’installe en Suède à l’âge de quatre ans avec sa famille. Dès lors, il se fait un devoir de nourrir ses racines grecques, même loin de ses terres. Il fut bien inspiré d’agir ainsi. Vingt ans plus tard, il se lance en tant qu’auteur, compositeur et interprète sous le nom de scène Plàsi. En grec ancien, le terme signifie « création ». Un nom, donc, aussi riche de sens que facile à retenir. Surtout après avoir écouté les mélodies du songwriter. Celui-ci est déjà parvenu à se bâtir une solide notoriété dans son genre musical.
Indépendant, libre, sensible, Mikael Bitzarakis cumule à ses débuts musicaux ses activités professionnelles dans le marketing et la composition de ses premières chansons. Influencé en tout premier lieu par ses parents, très actifs dans ce domaine, il l’est aussi par un certain nombre d’artistes internationaux à l’instar de Nick Drake, Vashti Bunyan et Cat Stevens. Malgré tout, depuis un peu plus de cinq maintenant, il développe à travers ses propres thèmes un monde bien à lui. Un monde par lequel les contraires n’ont jamais semblé aussi proches.
Plàsi : le feu, la glace et une course éternelle
Vendredi 4 février, deux ans après People, Plàsi dévoilera son nouvel album Foreign Sea. Cette nouvelle production touche instinctivement par la prévenance et la bienveillance qu’on ressent intensément dans les notes du songwriter trentenaire, tout comme dans ses mots. Une approche qui vise à dépasser les longs mois douloureux de restrictions que Plàsi a vécu comme bon nombre d’autres artistes. Mais qui ont finalement été salutaires, d’une certaine manière, pour son processus de création.
En effet, celle-ci repose plus que jamais sur la dualité qui habite Mikael. Dans Foreign Sea, il réussit à la transformer en une unité touchante. « Ayant grandi en Suède, où la lumière du jour est presque inexistante en hiver, la présence du soleil a toujours été une raison de courir », explique Plàsi. Un soleil qui n’est pas sans rappeler celui du Sud, de la Grèce. De son île natale, la Crète, balayée par ces vents qui font oublier sa rigueur pour n’en garder que la douceur de jours immuablement beaux. Aussi, lorsque cette douceur se mélange à l’intimité cristalline dissimulée dans la rigueur des froids scandinaves, impossible de rester de glace.
Plàsi : site officiel | Photo : Amanda Gylling
