Vendredi 28 mars 2025, Vraell, de son vrai nom Alessio Scozzaro, dévoilera son premier album, Once a Blue Hour. Il s’agit d’une œuvre introspective qui mêle habilement guitare classique et sonorités électroniques. Celle-ci se classe déjà dans le top de nos plus belles découvertes 2025.
Né à Londres, le songwriter Alessio Scozzaro s’initie à la guitare dès son enfance. Par la suite, il poursuit des études de musique classique qui le conduisent au conservatoire. C’est en 2019 qu’il adopte Vraell comme nom de scène. Dès lors, il commence à publier ses premiers morceaux en ligne. Ses sonorités éthérées ont de quoi captiver, et c’est justement ce qui se produit.
Inspiré par des artistes tels que Sufjan Stevens et Bon Iver, Vraell associe des éléments de musique folk à des influences de compositeurs contemporains comme Ólafur Arnalds et Max Richter. Ainsi qu’à une interprétation sensible et des textes incarnés. Bien que discret sur scène, Vraell a offert plusieurs performances remarquées. Ces apparitions ont permis au public de découvrir la profondeur émotionnelle de sa musique en live. Et la sortie de son premier album Once a Blue Hour ce vendredi va sans aucun doute encourager ceux qui hésitaient encore à réserver leurs billets pour sa tournée 2025. Mais également pour le prochain Great Escape qui se tiendra à Brighton en mai prochain.
Vraell : partir de lui pour vous apaiser
Dans Once a Blue Hour, débutant par un sublime prélude tout en douceur (Ladybird), Vraell partage son exploration de la guérison. Écrit durant des périodes de réflexion personnelle, l’album reflète sa quête d’identité et sa connexion à son héritage sicilien. Les compositions sont construites autour de mélodies de guitare en boucle, tissent des phrases poétiques et des rythmes apaisés, créant une atmosphère à la fois sombre et lumineuse.
Once a Blue Hour : effacer les cauchemars de la nuit et de l’avenir
L’album met en avant la polyvalence de la guitare, instrument central dans l’univers de Vraell. Elle se place au service des thèmes abordés par le songwriter. Comme dans rib:cage, succédant à un moment instrumental magique (The Blue Hour). Dans ce titre, Vraell aborde l’anxiété et l’insomnie. Et ce, pour tenter de soulager l’un de ses proches qui en souffre. Les paroles, évoquant des créatures mythiques associées aux cauchemars, les Banshees, reflètent les luttes internes liées aux crises de panique de ce dernier. La guitare soutient le chant qui s’élève pour illustrer une quête de libération.
Mention spéciale également pour Fever Call, partagé en ligne il y a un mois. Le titre explore l’acceptation de l’inconnu et la prise de risques. La mélodie et les paroles qui l’accompagnent incitent l’auditeur à embrasser l’incertitude avec courage. Ce morceau illustre la capacité de Vraell à traduire des émotions complexes en compositions musicales vraiment immersives.
Vraell : Instagram | Photo : Craig Macintosh