Avec sa voix mutine et acidulée, la chanteuse Eva Marchal revient avec son septième album intitulé 88. Il est disponible dès aujourd’hui sur toutes les plateformes digitales, et l’impose comme l’une des voix singulières et hautement sensibles de la pop française.
Trois ans après son dernier single Au Bout du Couloir, Eva Marchal signe son grand retour avec son nouvel album 88. Elle est accompagnée par des musiciens d’exception, comme Denys Lables à la guitare, et Claude Salmièri pour les parties piano et batterie. De fait, 88 constitue une œuvre intemporelle, à la fois mélancolique et lumineuse. Le disque dévoile quatorze titres à fleur de peau. Chaque note et chaque mot résonnent avec une sensibilité rare. Et pour cause : Eva Marchal nous livre un point introspectif des étapes intimes de son propre cheminement.
Autodidacte, Eva Marchal conçoit et façonne l’essentiel de sa musique à la maison. Elle s’aide de son piano, sa guitare, et de quelques machines. Dans son home studio, l’imaginaire occupe une place importante. Le titre de l’album, 88, s’avère aussi mystérieux que symbolique. L’infini s’invite à travers le chiffre 8. Il fait écho à la nostalgie des années 80, une époque chère à la musicienne.
Eva Marchal : se laisser transporter
Fidèle au style à la fois lyrique et subtilement épuré de la chanteuse, l’album 88 se distingue par une construction musicale qui défie les normes. Eva a été Influencée par des artistes comme Goldfrapp, Françoise Hardy ou Kate Bush. Dans 88, elle reprend d’ailleurs un titre de cette dernière. Au fil des plages, Eva Marchal nous entraîne avec sa voix aérienne dans son univers ultrasensible et très émouvant.
Je plane est une chanson apaisée sur la résilience et l’acceptation. Cigarettes en papier, un retour nostalgique vers l’enfance et les rêves innocents d’une petite fille. J’voudrais être vieille, une réflexion touchante sur le temps qui passe, la peur de vieillir et de quitter trop tôt ceux qu’on aime. Quant au titre Peine perdue, c’est une ballade émotive sur le temps nécessaire pour se libérer d’un amour. Who I am, une rencontre bouleversante avec son père biologique, teintée de quête d’identité. Tu regagnes le port, une chanson poignante sur Alzheimer et la peur d’oublier ceux qui nous sont chers. Enfin, Tout roule est un hymne à la vie, à la célébration des instants précieux et à l’envie de tout savourer.
Après Crush, sorti durant l’été, Eva Marchal nous dévoile un nouvel extrait, L’amer. Sa trame mélancolique nous bouleverse par sa puissance poétique.
Eva Marchal : site officiel | Sources : Agence Attitude