Ghost Woman est le projet solo d’Evan Uschenko. Ce multi-instrumentiste canadien ayant bien voyagé grâce à la musique s’accapare le devant de la scène avec son premier EP Lost Echo’s à paraître le 27 août 2021 chez Fool Time Hobby. Entre garage et psyché-rock vraiment entêtant.
Dans la petite ville de Three Hills située au sud de la province d’Alberta au Canada, le jeune Evan Uschenko a fait ses premiers pas sur The Who. Avant de prendre la route quelques années plus tard, avec Michael Rault, Jacco Gardner, King Gizzard & The Lizard Wizard, entre autres. Evan ne se destinait pas forcément à prendre la lumière. Les concerts du groupe canadien Timber Timbre furent le déclic qui lui manquait pour oser lancer Ghost Woman.
Ghost Woman, c’est son projet solo qui synthétise un grand nombre de ses facettes dans son seul nom. Sa trouvaille fut presque « magique » si l’on en croit Evan. D’abord, cette compilation de blues, Ghost Woman Blues. Puis cette légende attachée à un territoire qu’il avait bien connu. Il ne restait plus qu’à donner une voix à cette apparition. Ce sera la sienne, sur des textes et des compositions conçus également par lui. Pour un trois titres, Lost Echo’s, chargé d’essence et du sens.
Ghost Woman : Lost Echo’s nulle part ailleurs
Un vieux Tascam 388, un rétro et du whisky, point trop n’en faut : c’est ainsi qu’ont été enregistrées les chansons de ce premier EP dans une ferme improvisée en studio. Puis elles furent assemblées dans un tout autre cadre quelques temps plus tard. En l’occurrence, non loin des Montagnes de la Superstition en Arizona. Là-bas se mélangent les restes d’une ancienne prière, une mine d’or abandonnée, les cendres encore chaudes d’une lointaine activité volcanique. Ainsi que les croyances de certains Indiens Apaches quant au fait qu’elles abriteraient un portail vers l’enfer.
Les titres Demons et Dead and Gone s’inspirent des relations amoureuses chaotiques ayant laissé des traces dans la mémoire d’Evan Uschenko. Entre colère et tristesse, elle donne le ton à l’EP Lost Echo’s sans pour autant en déterminer toute la teneur. En effet, en troisième plage, le titre instrumental It Might Be Dress Day matérialise un pont entre ce qui fut et ce qui sera. Il est le morceau préféré d’Evan, lui évoquant « une balade à vive allure sur l’autoroute sans savoir où je vais. »
Ghost Woman : Site officiel