Oui Yhu Kira. Comme toi, beaucoup de gens sont seuls. Mais la vue est belle à celles et ceux qui, après coup, se donnent la peine de voir. Comme tu le fis un jour pour devenir. Et comme certains autres le firent à leur tour. Pour réaliser, un jour, qu’il existait un ailleurs. Au-delà de la solitude.
Une chute vertigineuse qui finit par envelopper sur la mélodie de Gringo Gang. Puis une drôle de danse façon Clément Chassaing, dans la capitale et dans les cœurs. Le moment s’éternise au creux de notre mémoire immédiate. Après coup, il laisse cette sensation étrange de sérénité lorsqu’il est incarné par Michael Lane. Et quand Lola donne le coup de grâce aux souvenirs qui n’ont plus lieu d’être, c’est pour nous égarer ici et là.
À découvert, Native indique la voie au-delà de celle qui nous paraissait sans issue. On se repasse les films qui furent bien réels, à l’instar de celui vécu par Nola. Pour aboutir à ce court-métrage visionné un après-midi à l’improviste. Puis on considère toutes ces petites choses qui nous ont menés jusqu’à cette vue imprenable. Un laps de temps perdu dans un univers à la Sonofdov, où la reine des désastres éternels, chantée par Chiara Foschiani, n’a plus aucun droit de cité. Gidge en incarne l’épilogue. Une sensation éthérée qu’on aimerait connaître à nouveau. Après coup, après tout, pourquoi pas ?