Quand le bateau se taille, c’est son poinçonneur qui se fait la malle. Le lilas sous le bras, Rosemarie se languit déjà. Bien éloignée de lui tout comme de ses premiers émois.
Des p’tits trous, toujours des p’tits trous. Dans la bande son du temps qui dérape, Damien appelle sa dulcinée. Ses simagrées ne pourront jamais le laisser de marbre, y résister serait vain. Et quand Black Pistol Fire se démène, Ugo Del Rosso (aka Rouuge) s’emmêle comme un grand, sans l’aide de personne. Après tout, qu’attendre de tous ces autres, perdus ? Derrière les plaintes, les questions de Naeko laissent subsister une pointe d’espoir.
Michael Baker étreint l’asphalte que les jeunes d’aujourd’hui assimilent au gris du ciel. Il conte ses histoires en van. Un dernier regard en direction des quais, avant que les gaillards aventuriers de Old Mountain Station ne le rejoignent. Des p’tits trous, toujours des p’tits trous, dans ce nouveau monde, vanté par Jaym, qu’on aimerait voir ressembler à nouveau à ce qu’il fut. Il n’y a pas si longtemps que cela en fait, quand on n’imaginait pas encore que tant de misère puisse s’insinuer si rapidement dans la vie des gens. Des p’tits trous, encore des p’tits trous, dans les lendemains de Popcorn Romance. Dans la fureur toute digitale de Fiervilla, qui se demande si elle reverra la véritable lumière du jour.