« Tant que le temps est radieux, fêtons tout ce que l’on peut. » Tout ce que l’on veut aussi Carole Cettolin. Pourvu qu’il ne manque personne, pas même nous.
Les frissons, la fièvre qui s’emparent de Dan Howls et de tous ceux autour. L’heure n’est plus à frapper inlassablement à la porte. Il est temps de retrouver les rythmes endiablés de Pastel Coast, entre autres, celui de la vie. Celle qui permet de se connaître, à l’autre, de nous reconnaître. L’alter ego de Filiah lui chuchote son secret quand l’avatar de Jane’s Death lui conte sa plus belle histoire. A-t-elle déjà eu lieu ? Aura-t-elle cours un jour ? Fêtons tout ce que l’on peut, tant qu’on le veut encore.
L’amour parfait de Fanny Charmont se désire. Il monte car il sait qu’il (re)naîtra un jour. Pour l’heure, les divagations diurnes et nocturnes s’entremêlent pour réchauffer l’assise aux souvenirs. Ceux de Dina, de Saint-Germain. Pour visiter cette madeleine de Proust après tant d’années. C’était l’âge d’or, Lou-Angel, l’âge de l’insouciance, du soleil, du camping, de la pêche, de l’odeur des pins, de la rivière pas loin. C’étaient les petites hésitations, les innocentes questions, les premiers sursauts, les éternels tremblements. Et les chagrins de Gaby qui deviennent un régal avec le temps. La la Lonely Lies : Des Boheme à lui-même, des ecchymoses sous notre surface. Et l’espoir de ces baisers qui viendraient toutes les effacer. Fêtons tout ce que l’on peut, pour le vouloir encore et toujours.