Tout le temps ne suffira pas à dire combien on l’aime lui, elle. À lui confier nos espoirs pour nous et pour lui, elle. Tout le temps fera le reste ainsi que ces pensées qui n’ont aucune autre destination que lui, elle. Djakarta le confie de la plus belle des façons à eux, elles, égarés un temps. Tant et si bien qu’ils finiront pas retrouver, finalement, le fil de leurs sentiments.
Parfois, on tend à réaliser celui qui nous reste. Tout du moins, on s’y efforce. Car la chose a de quoi laisser à la marge les dernières certitudes que l’on pourrait avoir le concernant. Une seule persiste : il nous échappera toujours. Dès lors, autant imiter Skøpitone Siskø et se souvenir demain plutôt que de lui courir après. De quoi lui sourire autrement à la manière d’Alex G. De quoi le croquer à pleines dents tant ses liens avec la vie sont intimes. Dans sa création, son déroulement, sa finitude, sa fragilité immuable. Et quand The 1975 trahit ses regrets, Angelina Beroe nous rappelle la principale raison de sa belle rareté.
L’amour, tout le temps de le rencontrer. De les rencontrer toutes, des premières à celles qui, peut-être, nous tiendrons la main le temps du dernier souffle. Elles s’appelleront Wendy ou Milo Scaglioni ou ces autres prénoms sur le sable, emportés par la mer. Elles auront l’allure d’une romance qui, elle, n’aura jamais dit son nom. Comme celle vécue un jour par Andrew Caryl ou Joe Wilkinson. Ou bien encore par Sann, confiant à l’ombre de cette folle histoire tout le temps de n’en garder que le plus émouvant.