D’un côté, la peur qui les hante. De l’autre, la honte qui ne les effraie même plus. Et ces vies qui imposent de tenir coûte que coûte, pour soi mais avant tout pour eux. Quelle est la formule consacrée dans ces cas-là ? À crever à petit feu comme l’exprime Pitou, ainsi, sous leurs yeux. Pour si peu qui bronchent. Quelle est la solution toute trouvée dans ces cas-là ?
Faites-nous brûler de l’intérieur, faites-nous croire que tout est encore possible. Baba Ali a vu juste. Ceci dit, combien de sa génération le suivront ? Car on peut vouloir tutoyer l’infini à la manière de Robin Kester, les jeux de cache-cache ont tous une fin. Nick Waterhouse le sait bien. Alors, on laisse nos pensées se vautrer dans cet océan d’étoiles qui nous surplombe chaque nuit. On se met à croire à ces petits hommes bleus venus d’ailleurs jusqu’à en devenir un. N’est-ce pas Kyrill ?
Les échos des musiques écoutées par mémé jadis reviennent à nos oreilles. The Lovelines veut que nous y croyons à nouveau. La nostalgie est de sortie quand Artemis Aether est confiné une énième fois. Et sur sa lune, Reina Subramanian esquisse quelques pas avec sa fraîche conviction. Mais ce divertissement inspiré suffira-t-il ? À calmer les esprits, à faire taire la colère qui monte ? Rien n’est moins sûr. Pour Pale Blue Eyes, c’est plié. Voilà bien une formule consacrée, parmi d’autres, qui a toute sa place à l’heure actuelle. Car dans un sens comme dans l’autre, les jeux de cache-cache ont tous une fin. Et TE/AZ était sans doute le mieux placé pour annoncer leur dénouement.