La vérité, autant ne pas s’embarrasser d’un autre titre. Tout est dit parce qu’elle se dévoile comme elle est. Elle glace le sang, souvent. La vérité, « faut supporter », surtout quand on la doit et d’abord à soi. Quand il s’agit de ses contradictions singulières, Foray la raconte si bien…
« Tout autour de nous, un monde qui ne fait que tomber » : cela n’empêchera par Miae d’aimer. La chance sourit à Oda, aux odes aux cieux. Et plutôt que de voir la vie en noir et blanc, American Bully y ajoute une pointe de bleu. Quand We Are Pigs, eux, y développent une lumière capable de briser la plus sombre obscurité.
La vérité, Alexis Muratti la choisit consciemment et la partage dans la douceur de sa nuit. Les pages se tournent, de nouveaux chapitres s’écrivent déjà. C’est le cas pour Ned Moss ainsi que pour Sarah Lake, qui ne ressent plus que la joie d’être finalement partie. Pour dire vrai, ce genre de départ ne se réalise jamais en vain. Il est salutaire tout autant que l’instant où l’on accepte que la vérité s’impose à nous. Finalement, alors que Kihmy s’en rend compte, Holy Comets s’en sert de rampe de lancement pour son voyage sublimé vers ses propres étoiles.