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Croquet Club | Rencontres intérieures

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Cela faisait près de huit longues années qu’on n’avait pas eu l’occasion d’écouter une nouvelle production de Jeremy Villecourt aka Croquet Club. Il revient – enfin – lundi 25 mars 2024 avec Fugue In Twilight, un huit titres qui se déguste et qui figure déjà parmi les révélations électroniques Made in France de cette année.

Originaire du sud-ouest, Jeremy Villecourt n’a pas toujours considéré la musique comme un véritable métier. C’est pour cette raison qu’il se lança d’abord dans une carrière juridique. Celle-ci le fit voyager en Europe et en Amérique du Nord, mais toujours trop loin de ses profondes aspirations. C’est pourquoi il décida de monter avec un ami, à Paris, son agence spécialisée dans la composition musicale. Mais là aussi subsistait un goût d’inachevé. En outre, cette volonté grandissante de concrétiser un projet qui n’appartiendrait qu’à lui, qui lui permettrait de se réaliser pleinement en tant qu’artiste. Croquet Club était né.

Croquet Club, c’est d’abord un premier EP, Love Exposure, sorti en juin 2016. De plus, c’est un univers musical marqué par des sonorités mélancoliques, des rythmes lofi pensés et une écriture instinctive. Enfin, c’est l’expression d’une quête. Celle-ci a mené Jeremy à creuser en lui pour y déceler sa propre intrigue. Puis pour sublimer cette dernière, en prenant le temps qu’il faut pour initier une harmonie durable entre son quotidien de mari, de père, et ses élans créatifs musicaux. Résultat : si le nouvel album de Jeremy, Fugue In Twilight, à paraître le 25 mars chez Reflections, s’est fait attendre, il est à la hauteur de toutes les espérances, et en premier lieu les siennes. On comprend pourquoi.

Croquet Club : s’aimer ou ne pas s’aimer, telle est la question

La première plage de Fugue In Twilight, Don’t Say, est à l’image de la proposition faite par Jeremy dans tout l’album. Celle d’une aventure, à deux ou plus, pour conquérir toutes les facettes de l’être. Celles-là même qui ne demandent qu’à sortir de leur trou pour rendre la vie de leur hôte toujours plus belle. Et qui forment la promesse d’une autre expérience de l’existence, en invitant chacun à s’ouvrir à l’inattendu, y compris le sien.

Fugue In Twilight se fait une place, intuitivement, dans la routine de bienveillance de l’auditeur à l’égard de lui-même. Dans ce sens, Jeremy Villecourt concède que les quelques années séparant ses deux productions s’expliquent, aussi, par son souhait de façonner soigneusement l’histoire qu’il y raconte. Patience est mère de vertu, surtout lorsqu’il s’agit de se l’appliquer d’abord à soi dans l’optique de satisfaire l’intérêt commun. Dès lors, on veut bien se laisser happer par ce Swirl voluptueux. On veut bien se laisser charmer par le nouveau tempo que Croquet Club nous suggère, Slowly. Histoire, entre autres, d’apprendre – ou de réapprendre – ce qu’est véritablement ce Love In Our Hands.


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