On va dire que l’automne n’est pas encore terminé, tant Emelyne le scande à merveille et que ses mots savent lutter contre la morosité que la saison suggère. On va dire qu’on n’a pas vu l’hiver arriver, tant le feu qui anime ceux qui nous nourrissent le fait fondre à vue d’œil.
Slowly mais sûrement, Croquet Club fait son trou quand les tracteurs en sortent. Dans toute la France, les voilà qui tournent le dos au silence aveugle que Feral Son habille de neige. Comme Vaslo, on a envie de croire que ça va continuer. Que leur détermination ne s’éteindra pas. Car les vrais acteurs du changement sont là, et nulle part ailleurs. Et d’autres sont juste derrière eux, avec eux. Qu’il s’agisse de Vincent, le fils de Katápola, ou de Jeán et joie.
Ceux qui feignent de savoir, sans jamais avoir posé le pied dans un champ ou trait une vache, diront bien ce qu’ils veulent. Nous, on va dire qu’on ne les entend plus. Que le mépris, pointé du doigt par Julien Sfeir a, en réalité, changé de camp. Les vieilles recettes ne font plus d’entrées, hormis lorsque c’est tiger del flor qui en use. Parce que c’est charmant, parce que ce sont les vrais gens. Parmi eux, The Clive et Kiey, qui osent dire tout haut pour un avenir plus séduisant.
