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Donna Blue | Nostalgie ouatée et romantisme noir

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Le duo néerlandais Donna Blue dévoilera son second album Into The Realm of Love chez Snowstar Records vendredi 8 mars 2024. Un peu moins de deux ans après la sortie de son premier opus Dark Roses, il y poursuit ses aventures poétiques et romantiques, en s’égarant voluptueusement dans cette pop « sixties chic » qui leur a valu la reconnaissance du public et des critiques.

Le saviez-vous ? L’histoire de Danique van Kesteren et Bart van Dalen, qui forment le duo Donna Blue, a débuté un jour de Saint-Valentin. C’était en 2016, et Danique, alors photographe, avait écrit les paroles d’une chanson à Bart, qui était déjà musicien. La suite, on commence à plutôt bien la connaître. Les deux tourtereaux ne se sont plus jamais quittés. Et Danique est passée de l’autre côté de l’objectif. Elle pose désormais avec son grand amour tout en usant de sa voix, une nouvelle corde à son arc qui participe pleinement à l’identité musicale de Donna Blue.

Dark Roses, le premier album du duo paru en mai 2022, valut au couple la reconnaissance de ses pairs, parmi lesquels figure, entre autres, le grand Elton John. Ce dernier les invita d’ailleurs dans son émission de radio Beast1 Rocket Hour. En outre, depuis cette sortie, Donna Blue se produit sur les scènes du monde entier et cumule les millions d’écoutes en ligne. Il faut dire que sa musique évoque pour beaucoup le renouveau d’une époque tout autant que la mélancolie de celle actuelle. Cette approche se concrétise à nouveau dans Into The Realm of Love, le second album du duo qui paraîtra le 8 mars.

Donna Blue : était-ce mieux avant ?

Inspirée par d’illustres duos, à l’instar de Nancy & Lee, Serge & Jane et Ramses & Liesbeth, la perspective artistique de Donna Blue sublime un romantisme vintage et onirique qui fait du bien aux oreilles et aux pensées. On se laisse aisément embarquer, jusqu’à s’imaginer à bord de ce navire de croisière qui jette l’ancre dans le golfe de Saint-Tropez, puis au large de Saint-Jean-Cap-Ferrat le lendemain. Avant un plongeon en eaux claires dans les expériences du duo, associant la spiritualité et une certaine forme d’exotisme, aux réalités, pas toujours roses, du moment.

Ainsi, la musique de Donna Blue, au-delà de ses élans cinématographiques rappelant les univers d’Ennio Morriconne, Piero Piccioni et John Barry, aborde tour à tour le thème des illusoires séductions du monde online dans Fantasy Girl, celui de l’attrait de l’intimité physique en période de doute dans The Cusp of Love. Ainsi que celui des difficultés de l’industrie musicale moderne dans Labyrinth. En seconde plage, Aphrodite révèle « les efforts d’un homme qui souhaite prouver sa valeur à une femme uniquement intéressée par ce qu’il peut faire pour elle. » Quand le titre The Hunter offre une interprétation inédite du mythe de Cupidon, adaptée à « la modernité cynique » de notre société actuelle.


Donna Blue : site officiel | Photo : Philine van den Hul

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