Après la sortie en 2014 de son premier EP autoproduit, What Makes Us Human, Irene Conti est revenue le 30 octobre dernier avec un second : The World in Front of Me.
Et dire que ses parents avaient offert cette foutue guitare… à sa sœur ! Mais celle-ci ne daigna jamais toucher l’une de ses cordes. C’est donc Irene Conti qui s’y colla. Nous sommes en 2002. Cinq ans plus tard, l’artiste en herbe passe avec succès son diplôme en musicologie à l’Institut Musical Vincenzo Bellini à Catania en Sicile.
Avant et depuis, sa route fut une succession de découvertes, notamment sur elle-même. Si son truc, c’est la guitare classique, l’Italienne s’initie rapidement au chant, à la composition et à l’écriture de ses propres morceaux. Et ce, suite à sa sélection à un programme lancé par MTV dans son école. Quelques années plus tard, elle sort son premier EP intitulé What Makes Us Human. Suivront trois singles inédits en 2018, dont Say Hey !, tous produits par l’Anglais Ben Haynes.
Irene Conti : la pause fraîcheur venue d’hier
Pour la production de son second EP The World in Front of Me, Irene Conti persiste et signe. Ainsi, elle la confie au gagnant du BBC Folk Award Ben Walker, an other English man. De quoi faire vibrer cette collaboration avec ses premières influences musicales anglophones, à l’instar de The Beatles, James Taylor, Frank Sinatra, Dean Martin, OneRepublic et Katie Melua.
D’une certaine manière, The World in Front of Me est anachronique tout autant qu’il est actuel. Full of Life en première plage est l’occasion de retrouver ce chemin menant vers des mélodies qu’on prend le temps d’écouter. De savourer même. Rien ne dépasse et pourtant, on se laisse progressivement gagner par une émotion inattendue. More Than You Can Dream est un bel exemple d’un matching entre plusieurs époques musicales qui, finalement, se marient à merveille.
Irene Conti : Site officiel | Facebook