Le rappeur et songwriter londonien King Kofi revient vendredi 24 septembre 2021 avec son nouvel album Primary Colours. Trois ans après son premier intitulé Summer With The Wolves, il poursuit son approche créative visant à mettre des mots là où d’autres en manquent.
Entre Camden et Islington, deux quartiers du Nord de Londres, Benjamin aka King Kofi conçoit les rimes qui sauront le libérer. Depuis 2016, année durant laquelle il se fit connaître grâce à la sortie de sa mixtape Just a Dude in Need of a Chance, le jeune homme à la vingtaine versatile a continué son petit bonhomme de chemin. Sa nouvelle notoriété au Royaume-Uni, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l’a encouragé à se laisser pousser des ailes.
Résultat : un premier album paru en 2018, dont le nom, Summer With The Wolves, évoque à lui seul les nombreuses références qui ont animé son adolescence et qui l’inspirent encore aujourd’hui. Des icônes du hip-hop à l’instar de Kid Cudi, Eminem ou Kanye West, mais aussi des groupes alternatifs comme The Middle East ou The Naked And Famous. De ces univers diversifiés, Benjamin tire la sève de ses histoires ainsi que son identité musicale propre, un mélange de sons de trap, d’indie et de rock expérimental.
King Kofi : là-bas, je t’emmènerai
King Kofi fait un nouveau plongeon au cœur de ses aspirations profondes, qu’il partagera avec pudeur dans son second album Primary Colours le 24 septembre. À l’origine, cette nouvelle réalisation devait sortir l’année dernière. Mais mieux vaut tard que jamais. Dans Primary Colours, les mots de King Kofi sont parfois crus, comme dans son titre Marriel. Malgré tout, on perçoit une pensée singulière, sublimée par sa volonté de rester maître de son destin et le King de la manière dont il souhaite la partager.
Poussé dès l’enfance par sa mère, qui lui offrit sa première boîte à rythmes et son premier clavier à l’âge de cinq ans, King Kofi est aujourd’hui entouré de partenaires de choix. D’une part, par le producteur et auteur-compositeur Semothy Jones (Plan B, Lily Allen…). D’autre part, par Andy Boyd, le manager ayant accompagner The Libertines, Pete Doherty et Sophie Ellis-Bextor. De quoi permettre à King Kofi d’envisager l’avenir plus sereinement et d’enrichir toujours plus son expérience afin de la raconter. Afin de laisser chacun voir ce que lui ressent, au-delà des rendez-vous manqués et des affinités cachées.
King Kofi : Site officiel | Photo : Stanley Morgan