Dans son nouvel album Big Sigh, la songwriter britannique Marika Hackman donne l’impression de s’assagir. Pour ce faire, elle use d’une instrumentation organique et de distorsions synthétiques pour ouvrir une fenêtre de laquelle elle prend le temps d’apprécier sa vie d’avant. Elle a donné rendez-vous à ses fans vendredi 12 janvier 2024 pour leur dévoiler ses conclusions.
Marika Hackman commença à enregistrer son tout premier album, We Slept at Last, avec Charlie Andrew en 2014. C’était il y a dix ans déjà. Depuis, l’auteure, compositrice et interprète britannique, originaire de l’Hampshire dans le sud-est de l’Angleterre, n’a pas ménagé ses efforts. Vendredi, elle dévoilera son cinquième opus Big Sigh, une ode à sa vie passée. Celle-ci ne manque pas de piquant, de pop ni d’électro. En outre, elle pourra en surprendre quelques-uns.
À la production, on retrouve bien entendu son acolyte Charlie Andrew, mais également Sam Petts-Davies. Ce dernier a collaboré notamment avec Thom Yorke et Warpaint. Le résultat est à la hauteur de l’attente de la communauté de l’artiste. En effet, Big Sigh explore de nouvelles contrées musicales, dont certaines rappellent l’univers de l’album 22 A Million de Bon Iver, paru en 2016. Par exemple, dans le titre Vitamins. Même si, en réalité, l’album de Marika Hackman est bien plus que cela. Et sa sensibilité qu’elle dévoile au piano dans sa Lonely House en est un autre aspect.
Marika Hackman : « I’ve been bad, I’ve been better »
« Cette fois-ci, il faut que ce soit encore mieux. Même si je pense que plus grand ne veut pas nécessairement dire meilleur », confiait la songwriter dans une récente interview. Et ce serait un tort de considérer qu’elle ne parlait que de son nouvel album en se prononçant ainsi. En fait, il semblerait que Marika Hackman, non contente d’avoir fait un sacré bout de chemin dans la musique, en ait fait aussi dans sa tête. Notamment quant à sa perception d’elle-même et des gens.
Ainsi, dans le titre Hanging, elle se défait d’une emprise qui ne date pas d’hier, pour enfin être capable de reprendre son souffle et de rejeter la tristesse que cette dernière lui imposait jusque-là. Quand dans le titre Please Don’t Be So Kind, cette libération lui permet d’exprimer complètement son amour, quitte à ce qu’il mette l’autre au défi de se laisser aimer comme elle le désire. Mention spéciale pour la chanson Slime, partagée en ligne le mois dernier. Marika y reprend le pouvoir en sachant désormais, et très précisément, pourquoi. Que ses souhaits soient tous exaucés.
Marika Hackman : site officiel