Voilà un quintet belge qui a bien choisi son nom de scène. Derrière l’acronyme, O.R.A. recèle bien des mystères. Le groupe sortira le 30 janvier un premier album intitulé Of Paint and Gold. Ça nous démangeait vraiment de vous en parler.
Dami Perri, Baptiste Guilbaud, Yannick Jacquet, Benjamin Jacques, Cédric Rodriguez : mais d’où sortent-ils ces cinq-là ? Depuis 2016, ils forment le groupe O.R.A. : comprenez Organic Random Atmosphere. Et oui : ces Bruxellois ont de la suite dans les idées. Et cela s’entend très distinctement dans leur musique. Une musique embrassant un électro-rock très ouvert.
En réalité, on nage simultanément en plein délire et dans une joie lumineuse qui ose parfois dévoiler ces zones d’ombre. O.R.A., ça paraît complexe dit comme ça. Mais à l’écoute, ça vaut vraiment le détour. Tout trouve sa place instinctivement dans nos oreilles. Comme si les mélodies du groupe ne nous avaient jamais vraiment quittés. Une sorte de comptine universelle épousant des instants Radiohead, quelques cordes, un brin d’Air et d’Asie, un soupçon de Sigur Rós et le lâcher-prise légendaire de Björk.
O.R.A. : Connected – Moments
Il y a quelques semaines, le groupe a déjà dévoilé certains titres de son premier album Of Paint and Gold, à paraître le 30 janvier. À l’instar de Sending Signals et de Heavenly Body. De notre côté, on a eu le privilège d’écouter l’album en avant-première. Autant vous dire que l’aura d’O.R.A. sait envelopper l’auditeur. L’évasion spirituelle qu’il suggère est intense. Entre songes, gouffres béants et équilibre in extremis, la partie qui se joue entre vos plus intimes émotions a de quoi bousculer.
Dans cette Infinity orageuse, il s’agit de toi et de moi pour toujours. Et dans l’Extase fantasmée, la lutte qui se prépare cache cette respiration qu’on passerait notre temps à sentir si notre volonté était la seule à commander. Time, file comme tu as toujours eu coutume de le faire. Tu ne nous ôteras jamais ces Moments-là. Si rares, certes. Mais tellement incrustés qu’ils nous suivront encore alors que nous ne le pourrons plus. L’imprégnation est totale, elle l’est depuis longtemps. Depuis les tous premiers jours d’O.R.A. au grand dam de ceux qui la cherchent encore.