Le jeune quintet parisien Or-Sha sortira demain son premier EP Entre les murs. Il risque de faire sensation. En effet, il est une évasion jazzy qui sait encourager de nouvelles espérances soul.
Il y fait se succéder l’anglais et le français. Il y mélange ses idéaux à un tempo multifacette. Le groupe Or-Sha dévoilera mardi 5 février son premier EP Entre les murs, une production qui explore un bel éventail de sonorités suivant une trame distinctive. Un chemin jalonné des influences d’Or-Sha, à l’instar d’Erykah Badu et Hiatus Kaiyote.
Or-Sha est né à Paris. Il publie ses premiers clichés sur Facebook il y a presque trois ans. Il se produit entre autres au Café de la Presse, à la Dame Rose. Le groupe est porté par Arthur Links, le guitariste de la bande. Il est également son auteur et son compositeur. À ses côtés, on retrouve le bassiste Kevin Haccoun, Vincent Tortiller à la batterie, le Caennais Timothée Bakoglu aux claviers, et la divine Lucile Chriqui au chant, qui joue aussi de sa plume.
Gettin’ Close : you will recognize…
On ne peut s’empêcher de se remémorer l’univers de Noa et Gil Dor à l’écoute de l’EP made by Or-Sha. Entre les murs s’appuie sur la voix chaude et précise de Lucile Chriqui, ainsi que sur une musique pensée et habitée. Elles font la part belle à un abandon de soi savoureux. Elles offrent l’opportunité à quiconque les entend d’appréhender la mélodie autrement.
En résidence à l’école caennaise Musique En Plaine en octobre dernier, Or-Sha a multiplié les concerts avant les fêtes de fin d’année. Une seconde résidence scénique y est déjà prévue en avril prochain pour préparer les concerts estivaux 2019. En attendant de déguster un mojito sur une plage baignant dans un crépuscule bercé par les élans d’Or-Sha, découvrez le clip de son titre Seïla paru en novembre 2018 et réalisé par l’artiste calaisienne Loup Blaster.
Or-Sha : Facebook | Photo : Tom Bouchet