La songwriter néerlandaise Robin Kester dévoilera son premier album Honeycomb Shades vendredi 24 février 2023. Un voyage musical dans son propre voyage de vie qui encourage chacun à se donner corps et âme à la sienne.
Au diable les peurs incessantes qui poussent les gens à se retrancher derrière les fausses bonnes raisons de leur inaction. Robin Kester lance à son tour un pavé dans la mare. Son idée : les pousser à sortir de leur zone de confort pour voir le monde tel qu’il est. Et ce, sans que cela n’entame leur volonté d’entreprendre. Comment ? Par une musique et des textes invitant chacun d’entre eux à se confronter, d’une part, à leurs craintes. D’autre part, aux souvenirs les plus émouvants et les plus pénibles, pour en tirer l’huile de leur moteur.
Pour ce faire, Robin Kester use de son passé. Mais aussi de la nostalgie mélancolique qui peut certaines fois l’accompagner. Un passé synonyme d’itinérance, de rencontres à l’autre bout du monde. D’aventures au cœur de réalités très éloignées de celles vécues en Europe. Ce voyage permanent est inscrit dans la nature même de l’auteure, compositrice et interprète néerlandaise. Tout autant que dans ses compositions et son écriture. Les titres inédits de son premier album Honeycomb Shades, à paraître chez At Ease, en témoignent.
Robin Kester : une douceur qui trahit les regrets
This Is Not A Democracy, le premier mini-album de Robin Kester paru le 11 septembre 2020, avait déjà permis à l’artiste de se faire positivement remarquer. De la BBC Radio 6 aux radios américaines comme KCRW et KEXP, la songwriter a fait sa place sur les ondes et on web. Et son univers musical pop, trip-hop et électro lui a rapidement valu d’être comparé à celui de Portishead et de Julia Holter, entre autres. Toutefois, celui-ci a ceci de singulier qu’il s’inspire également de sonorités éclectiques portant ses « impressions vagabondes » sur les lieux, les paysages et les moments qu’elle eut l’opportunité de rencontrer.
De ses souvenirs d’enfance qu’elle exhume dans Fries And Ice Cream à celui de sa fuite en bagnole qu’elle revit avec la même détresse dans Cat 13, Robin Kester développe dans Honeycomb Shades toute la profondeur d’instants fugaces et souvent trop marquants pour finir dans l’oubli. Si tant est que l’artiste l’ait un jour souhaité.
En fait, Honeycomb Shades a été pensé comme une réconciliation entre plusieurs réalités. Celles vécues par exemple au Vietnam dans le titre Leave Now et celles, regrettées, dans cette chambre d’enfance d’un de ses amis de l’époque dans Skinny Kids. Le temps file, chacun se doit de l’accepter. Zwanzig Zwanzig : que les œillères tombent et que le réveil ait enfin lieu. Il est l’heure de se mettre en marche, d’oser réaliser la vie que l’on rêve depuis toujours. Tel est le chemin que Robin Kester et son band arpentent déjà sur lequel ils vous incitent à les rejoindre.
Robin Kester : site officiel | Photo : Sanja Marusic
