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Roseland | Juste l’envie de deviner

roseland to save what is left

Trois ans après la sortie de son premier EP, Émeline Marceau aka Roseland revient avec un premier album le 27 mars. To Save What is Left révèle une univers musical cadencé et morcelé dont on prend plaisir à rassembler toutes les pièces.

La pigiste est devenue équilibriste. Sur le fil tendu entre sa plume et sa musique, Émeline Marceau avance sans craindre pour dérouler sa propre histoire. Et ce, à travers son projet solo Roseland. Si les mélodies n’ont presque plus de secrets à lui dissimuler, toutes ces pages écrites sur d’autres talents, notamment aux Inrocks et chez Rocksound, créent le lien avec son approche créative intime. Ainsi, après la sortie de son EP Behind the Walls en mars 2017, elle revient aujourd’hui avec un premier album intitulé To Save What is Left.

Dans l’échancrure des contrées qu’elle habite, on distingue une fébrilité qui fait sa force. Those Fairytales qu’elle écouta un jour, auprès desquels elle revint plus tard pour se rassurer, pour réaliser, pour succomber. Pour finalement ne plus y croire puis finir par y revenir. Les mondes de Roseland sont des plaques tectoniques en mouvement perpétuel. Elles forment son Delta, celui de toutes ses retrouvailles avec elle-même. Dans la contemplation de paysages toujours plus lointains, les allées et venues de la trublionne initient de nouvelles vagues.

Roseland : quand tout s’emballe

Engagée dans d’autres projets musicaux parallèles, à l’instar du duo pop Génial au Japon et du groupe garage-pop Pyramid Kiwi, Émeline Marceau est également très investie dans la vie culturelle de sa région. Elle est membre du Collectif du Fennec réunissant plusieurs artistes musicaux bordelais. En parallèle, elle poursuit ses activités de journaliste et de rédactrice publicitaire. Elle tire de ces expériences qui se croisent les gros titres de ses fantasmagories électro-pop. Et autant dire que le soleil est radieux derrière The Window.

It’s never Too Much. Qui plus est, l’album To Save What is Left est entièrement autoproduit. De quoi témoigner de l’acharnement de l’artiste à diffuser son message. Celui d’amours naissantes ou qui se prolongent dans Rev. Mais également celui d’un Christmas pas comme les autres en cinquième plage. Roseland, ou les territoires conquis par une inventrice un brin farfelue, qui sait malgré tout conférer un sens caché à ses poésies. Un jeu de piste qui trouve son public. Roseland, ou le désir de conquête constamment renouvelé. Des attentions, des planches, comme ce fut le cas notamment au Festival Bordeaux Rock. Conquête également au cœur même de votre « home sweet home » : un concert live est prévu sur le web dès 19h ce soir pour découvrir ce premier album.


Roseland : Facebook

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