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The Paper Kites – J’ai cru entendre un bout de rêve

THE PAPER KITES

2016 s’annonce bien, très bien même, avec la sortie vendredi 8 janvier du second opus de The Paper Kites intitulé TwelveFour. Les mots vous manqueront sans doute tout autant qu’à moi pour décrire la sensation qui vous envahira à son écoute. Aussi, prenez le temps de la promenade et laissez le stress au placard : vous sentirez alors ce sourire sur votre visage défait des lendemains de fêtes égayer votre journée, sans même que vous n’ayez pu l’anticiper.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Voilà un proverbe qui peut aisément s’appliquer aux membres de The Paper Kites, qui accoucheront dans quelques jours de leur second album TwelveFour. Un accouchement sans douleur pour un nouveau bébé alliant les mêmes émotions que celles de leur précédent album States sorti en 2013 à des sonorités dynamitées inédites élargissant le champ de leurs possibles.

Le quintette originaire de Melbourne mené par Sam Bentley et Christina Lacy nous ouvre les portes de leur univers repensé à la façon de Simply Red, avec un premier titre au rythme enivrant nous plongeant dans ce que furent les années 80 d’un point de vue strictement aérien, levant le voile sur une évasion de l’instant qui n’aura sans aucun doute rien d’éphémère pour votre cœur.

Electric Indigo laisse ainsi les foudres des guitares transpercer les échos d’un passé pas si lointain que ça, avec cette pointe d’amertume rendant le morceau vraiment rafraîchissant. Le clip de ce single va d’ailleurs dans le même sens puisqu’il met à son tour en lumière cette volonté farouche du groupe de faire de la vidéo le prolongement naturel de leurs créations musicales. On notera au passage la prestation remarquée de Laura Brent, actrice australienne majeure en devenir qui s’est fait un nom depuis son rôle dans la trilogie Narnia.

Revelator Eyes se positionne dans la même optique tant sur le plan musical que sur celui de la vidéo, qui façonne et illumine la contemplation simple initiée par l’osmose vocale toujours au top entre Sam et Christina.

Décidément, the Paper Kites sait prendre le vent sans une déchirure et réfléchir les rayons d’un soleil baignant également et à juste titre les compositions traditionnelles du groupe, présentes elles-aussi sur TwelveFour.

À l’instar de Renegade qui renvoie gentiment à l’embryon folk-rock explosif que fut le groupe lors de ses débuts en 2010 avant de déployer ses ailes et d’assumer complètement son identité indépendante et complètement affranchie à travers son tout premier EP sorti un an plus tard, Woodland.

Mention spéciale pour le dernier morceau de TwelveFour : Too Late. Entre lamentations romantiques et expectatives admirables, le solo de Sam révèle une sensibilité exacerbée jusqu’à ses retrouvailles avec Christina, qui demeurent malgré tout temporaires comme pour asseoir l’isolement nécessaire du protagoniste de cette histoire. Une histoire qui aurait pu aller trop loin si toutefois tu n’étais pas arrivé trop tard…

Voilà bien une chose qui ne risque pas de vous arriver. Tant et si bien que vous aurez même un peu d’avance. L’occasion pour vous de ne pas louper la sortie de TwelveFour et de faire voler vous aussi un cerf-volant à vos couleurs dans le sens contraire du vent qu’on chercherait à imposer à votre air.



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