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Wendy Martinez | Ce que vous aviez tu

wendy martinez ep la chevauchée fantastique

Wendy Martinez, « Darling » de Peter fut un temps, n’a jamais vraiment quitté ses fantasmagories. Pour preuve : son premier EP solo La chevauchée électrique, à paraître vendredi 26 mars 2021 chez Le Pop Club Records et Belka.

Wendy, Wendy… Ô Wendy… Accompagnée sur d’autres scènes par les deux autres filles et les trois garçons de Gloria, Wendy Martinez chahute désormais en son nom. Elle mit à profit cette formidable année 2020 pour travailler sur un six titres qui, disons-le, est parfois bien perché. Et ça tombe plutôt bien en fait, puisqu’elle y rend tour à tour hommage à l’aéronautique, à l’amour, aux idéaux, à l’enfance. Entre autres…

Autant de thématiques qui méritaient bien sa plume possédée. Très imprégnée, disons-le là aussi, par celle d’un Gainsbourg, d’un Bashung et d’une Brigitte Fontaine. Un tiercé gagnant qui, malgré tout, serait encore bien éloigné de la réalité. Ou plutôt, du surréalisme des mots de Wendy enveloppés dans cette frénésie rock et langoureuse des 70’s. Ça détonne, dans le sens noble du terme. Autrement dit, c’est suffisamment singulier pour prêter l’oreille et la laisser nous retourner le cerveau.

Wendy Martinez : la gone en fleur

Elle est celle qui aime la musique et qui le lui rend bien. Grâce à des textes qui usent de l’imaginaire collectif sans trop s’égarer, malgré les apparences. Et grâce à un doux regard porté sur les sentiments, l’histoire et les gens. On apprécie, à sa juste valeur, l’entrée en scène de Mon aviateur, sans intro qui dure des plombes. Cette faculté à décrire des contrées fantasmées si distinctement, qu’elle voit dans sa tête et qu’elle peint souvent. En outre, on aime la perspective façon Jane dans le titre EP, cette intensité crescendo, cette proximité instinctive.

Mais ce qu’on adore par-dessus tout, c’est ce mélange corporel et émotionnel rassurant les idéaux pour qu’ils restent en vie. C’est cette langue française qui pépie à l’instar des oiseaux, et qui sait dire, dès lors, de si jolies choses. Pas que dans la forme : dans L’aube d’une revitalisation des sens, du sens. Une autre bonne raison d’éteindre la télé et de couper la chique aux écrans mainstreams, bien plus sur la fin que seulement tristes à vrai dire.


Wendy Martinez : Facebook

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