Hugo Jardin dévoile son premier clip Nuit Vacillante et nous charme instantanément grâce à ses multiples talents, notamment sa poésie et son charisme.
Hugo Jardin découvre la musique par le punk à seize ans. Il forme les groupes Malaparts à Paris, puis The Young Devotchkas à New York, avec lesquels il tourne pendant trois ans. Entre autres, pour les premières parties de Métal Urbain. Puis il enregistre deux EPs. De retour en France, il s’exerce à la versification et publie un premier recueil de poèmes. En outre, il entame une formation de mime à l’École Internationale de Mime Corporel Dramatique et de danse Butô auprès du maître Masaki Iwana. Ces enseignements marquent profondément son approche artistique.
Parallèlement, Hugo compose, écrit et réalise de nombreuses performances où se mêlent textes déclamés, musique improvisée et expression corporelle (en résidence au Théâtre Montmartre Galabru). Avant de se tourner vers la chanson et la pop alternative. Engagé dans cette nouvelle voie, il enchaîne alors une quarantaine de dates en explorant les lieux les plus divers. Notamment un concert itinérant à travers les salles du Centre Georges Pompidou, le Stade du Bout du Monde à Genève, des squats du Nord de Paris et les Trois Baudets.
Hugo Jardin : entre les lignes du jour et de sa nuit
Ces derniers mois, Hugo Jardin a publié une série de vidéos sur les réseaux sociaux. Celles-ci ont rapidement comptabilisé plus de 200 000 vues. Parmi elles, on trouve plusieurs adaptations en français de Nirvana. De plus, il a composé et écrit ses propres titres originaux. Enfin, il a créé son label avec ses amis Tatiana F-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon. Ils ont produit ensemble son premier single Nuit Vacillante, puis coproduit son clip en collaboration avec Soldats Films et avec l’aide du CNC. Nuit Vacillante est le premier single d’Hugo Jardin. Ce single mêle l’influence du synth-punk de la fin des 70’s, l’héritage d’une certaine chanson française et la modernité d’un son puissant. Et ce, dans la lignée d’artistes comme Suicide, Christophe, Etienne Daho et New Order.
La chanson raconte l’histoire d’un drame intérieur. Un jeune homme, en état second dans un club au milieu de la foule à six heures du matin, perd pied avec le réel. Il se projette héroïque, prince, ange déchu, figure tragique. Il emploie toute son énergie à s’affirmer tel qu’il se fantasme. Et ce, pour contrer le doute qu’il a de sa propre existence. Le clip, écrit par Hugo Jardin et réalisé par Thomas Kelly, mêle la danse contemporaine, sur une chorégraphie de Camille Cau, à une esthétique sombre. Il met en image la fable du morceau : celle d’une personne qui plonge dans l’inconnu d’elle-même pour se retrouver.
Récemment, Hugo Jardin a repris le chemin du studio. Objectif : finaliser son premier EP, à paraître prochainement, tout en poursuivant l’écriture de son premier roman.
Hugo Jardin : Facebook | Photo : Lucien Courtine | Sources : Agence Attitude
