Ce fut au tour du mois de mai de faire ce qui lui chante. À présent, il est temps de raviver les couleurs du ciel. De leur donner ces airs de mer, d’évasion et de liberté à l’instar de Sonofdov.
The Buttshakers donnent le tempo. Mieux encore, le band initie un compte à rebours viscéral. Le retour à la normale se fera aux States et partout ailleurs, d’une manière ou d’une autre. Pour l’heure, il s’agit de rejoindre Gal Musette pour une lune de miel à laquelle Rooster Keaton est aussi convié. Direction : toujours le Nord, avec « les sentiments patients et les dangereux rivages » mis en joue par Aïtone.
Feu : le deuil qu’exprime Eric Eract n’en est pas tout à fait un. Il est déjà une prise de conscience qui si diffuse. Dans son histoire, dans celle de Shadi aussi, le refus de se faire piétiner par leur fatalité manœuvrée. Une situation qui peut pousser certains, comme Compa, à vouloir fuir alors qu’il n’en est rien. Qui peut aussi encourager ces autres, comme Jonas Winge Leisner, à rester. Pour écrire une autre suite à cette affaire qu’ils désirent classer sans. Et pour sublimer ce lien immuable à l’autre, à la façon de Jean-Pascal Boffo et Florent Simon.