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MOODLIST #76 | Les rues qui parlent

Les rues qui parlent disent des choses anodines qui font du bien à l’âme. Elles se confessent aussi, parfois. Elles laissent alors la brise qui les parcourt emporter avec elle les secrets de leurs desseins. Dans l’ombre des volets entrouverts, les petits bonheurs inattendus vous guettent. Comme cette émotion simple que l’amour de Lias vous fait ressentir.

Un dernier coup de clé, juste avant une rencontre fortuite qui suscite le plaisir. Quelques échanges, au cœur d’un quartier qui revit petit à petit. C’est l’endroit idéal pour tomber amoureux, se faire de nouveaux amis, sous le regard des voisins les plus timorés, à deux doigts de se risquer à sortir de chez eux. Ant Enoch leur montre la voie quand Becca James se désespère de le voir rentrer à la maison. Point de jour, ni de nuit. En réalité, il suffit de le vivre, de suivre les tribulations de Chopper dans le monde de David Strange. Un monde qui, contre toute attente, offre encore un peu de gentillesse aux seuls convives qui en sont dignes.

Dans les rues qui parlent, en bas de chez nous ou à l’autre bout du monde, il y a les visages de MaidaVale. Ils côtoient les mots de l’espérance, incarnés par ArtDéco dans un nuage de fumée. Dans les rues qui parlent, on trouve aussi les milliers de décibels d’Imani Assumani qui les font vibrer, les déclarations de Kourage, faites au creux de leurs dessous. La volonté de Claes, et celle de tant d’autres, d’inverser le cours des temps pour remarcher sur les pieds. Pour vraiment faire avancer les choses et changer.

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